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Symptom evaluation during the methacholine test : does it add to the interpretation of the test results based on the PC20FEV1 ?
(Symptômes au cours du test à la métacholine : aident-ils à l’interprétation des résultats des tests basés sur la chute de 20 % du VEMS ?).
Article
Publié dans : Clinical Respiratory Journal, Etats-Unis, vol. 12, n° 4, avril 2018, pp. 1536-1544, ill., bibliogr. (En anglais)
De façon conventionnelle, les symptômes qui surviennent lors du test à la métacholine ne sont pas pris en compte dans l’interprétation des résultats de ce test. Les auteurs ont examiné si l’évaluation des symptômes induits par la métacholine (SIM) contribuait à l’interprétation d’une chute du VEMS de 20 %, en examinant s’ils étaient similaires aux symptômes ayant été la raison de l’examen clinique et leur relation avec la réactivité bronchique. 82 patients suspectés d’asthme ont complété un questionnaire de symptômes et ont subi un test à la métacholine. Sur la base des SIM et d’une chute de 20 % du VEMS à une concentration de 8 mg/mL, les sujets ont été classés en non-répondeurs asymptomatiques (NRA), répondeurs asymptomatiques (RA), non-répondeurs symptomatiques (NRS) ou répondeurs symptomatiques (RS). La réactivité bronchique a été évaluée à l’aide de la pente concentration de métachomine-réponse (PCMR), calculée sur tous les points de la courbe. Les résultats ont montré que les RA (n = 6) percevaient mal la bronchoconstriction, que les NRS (n = 16) ne différaient des RS (n = 34) sur aucun paramètre clinique, y compris les sujets (80 %) dont les symptômes pendant le test reproduisaient les symptômes ayant été la raison de l’examen clinique. Par opposition, les NRS différaient significativement des NRA (n = 26) en ayant un VEMS de base plus faible, plus souvent un diagnostic initial d’asthme, plus de médication respiratoire et une plus grande réactivité bronchique sur la base du PCMR. En conclusion, l’apparition de symptômes asthmatiformes pendant le test à la métacholine était associée avec une hyperréactivité modérée qui serait passée inaperçue sur la seule base de la comparaison au seuil de 20 %. Ceci suggère que les NRS ne devraient pas être considérés comme ayant une réactivité bronchique normale, comme c’est le cas dans les recommandations actuelles, mais que la possibilité d’une inflammation des voies respiratoires soit examinée en profondeur. Ces résultats ont permis la planification d’une étude longitudinale destinée à investiguer la validité pronostique de cette approche.