0 avis
Health care workers’ knowledge, perceptions, and behaviors regarding antineoplastic drugs : survey from British Columbia, Canada.
(Connaissances, perceptions et comportements des personnels de santé concernant les médicaments antinéoplasiques : enquête en Colombie-Britannique, Canada).
Article
Publié dans : Journal of Occupational and Environmental Hygiene, Etats-Unis, vol. 12, n° 10, octobre 2015, pp. 669-677, ill., bibliogr. (En anglais)
Cette enquête a été menée chez des personnels de santé, sur leurs connaissances, leurs perceptions et leurs comportements à l'égard des médicaments antinéoplasiques. Un questionnaire auto-administré a été envoyé aux participants pour interroger le degré de contact avec les antinéoplasiques, la connaissance des risques associés aux antinéoplasiques, les perceptions du risque personnel, la formation antérieure à l'égard des antinéoplasiques et des pratiques de travail sécuritaires. Les sujets ont été recrutés dans des établissements de santé dans et autour de Vancouver. Les tests exacts de Fisher ont été effectués pour déterminer s'il y avait des différences dans les réponses entre les catégories d'emplois. Les réponses de 120 participants représentant sept catégories d'emplois différentes ont été reçues. Les pharmaciens, les techniciens en pharmacie et les infirmières connaissaient mieux les risques que les autres catégories d'emplois examinées, avec une différence statistiquement significative. Bien que 80 % des répondants ne craignent pas de travailler avec ou près d’antinéoplasiques, ils étaient préoccupés de l'adéquation des mesures de prévention utilisées et des pratiques employées par leurs collègues. Seulement la moitié des répondants étaient convaincus qu'ils pouvaient gérer toutes les situations où il y aurait un potentiel d'exposition. Seule la question sur le risque d'exposition auto-perçue aux médicaments antinéoplasiques, différait considérablement selon les catégories d'emplois. Tous les répondants ne portent pas toujours de gants lorsqu'ils manipulent directement des médicaments antinéoplasiques. En outre, l'hygiène des mains n'est pas pratiquée régulièrement après l'utilisation des gants ou après avoir été dans une zone où les médicaments antinéoplasiques sont manipulés. La majorité des réponses aux questions liées aux pratiques de travail sécuritaires différaient de manière significative entre les catégories d'emplois. Les résultats suggèrent que la connaissance des risques associés aux médicaments antinéoplasiques peut être améliorée, en particulier parmi les catégories d'emplois qui ne sont pas chargées de la préparation du médicament ou de l'administration du médicament. Il existe également un écart entre les connaissances et la conformité à l'utilisation des gants et à l'hygiène des mains. La formation est également recommandée pour améliorer la perception par les travailleurs de la santé des risques associés aux médicaments antinéoplasiques.