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Employment 12 months after kidney transplantation : an in-depth bio-psycho-social analysis of the Swiss Transplant Cohort
(Emploi 12 mois après une transplantation rénale : une analyse bio-psycho-sociale de la cohorte suisse des transplantés).
Article
Publié dans : PLoS ONE, Etats-Unis, vol. 12, n° 4, 2017, 17 p., ill., bibliogr. (En anglais)
Le retour au travail avec ou après une pathologie chronique est un processus dynamique, influencé par une série de facteurs personnels, sociétaux, médicaux ou de contraintes. L’objectif de cette étude était d’identifier des prédicteurs du retour au travail au sein d’une cohorte de transplantés rénaux en appliquant un modèle bio-psycho-social. Tous les patients suivis pour une pathologie rénale au sein de la Cohorte Nationale Suisse des Transplantés entre mai 2008 et décembre 2012, âgés de 18 à 65 ans à l’inclusion, ont été inclus dans la cohorte. Sur un total de 689 patients participants, 56,2 % ont travaillé 12 mois après la transplantation, comparé à 58,9 % avant transplantation. L’âge, le niveau d’éducation, la santé perçue (à 6 mois), le travail avant transplantation et un rein de donneur vivant sont des prédicteurs statistiquement significatifs d’un travail à 12 mois. De plus, alors que la santé perçue augmente après transplantation dans tous les groupes, les scores de dépression ne diminuent que parmi les patients travaillant à 12 mois. Le fait d’exercer une activité professionnelle avant la transplantation est le principal déterminant pour le retour au travail (RaT) (OR = 18,6), et était associé au sexe, à l’âge, l’éducation, la dépression et la durée de dialyse. Un rein provenant d’un donneur vivant (42,1 %) était plus fréquent dans des classes d’âge jeunes, parmi les plus éduqués, les non-diabétiques et était associé à une durée d’attente d’une transplantation plus courte. La transplantation n’a pas favorisé l’emploi parmi des patients rénaux à un stade final mais a permis de maintenir l’emploi. Exercer un emploi avant la transplantation a été confirmé comme étant le principal facteur pronostic d’un emploi après transplantation. De plus, des facteurs socio-démographiques et personnels prédisent directement ou indirectement le RaT. Le donneur vivant a été identifié comme étant un prédicteur du RaT lié à la fois à des facteurs sociétaux et médicaux.