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Shift work and the incidence of prostate cancer : a 10-year follow-up of a German population-based cohort study.
(Travail posté et incidence du cancer de la prostate : suivi sur 10 ans d’une étude de cohorte en population allemande).
Article
Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 43, n° 6, novembre 2017, pp. 560-568, ill., bibliogr. (En anglais)
Le but de cette étude était d’examiner l’association du travail posté et du travail de nuit avec l’incidence du cancer de la prostate en utilisant les données de l’étude prospective en population Heinz Nixdorf menée dans la région fortement industrialisée de la Ruhr en Allemagne. Les participants de l’enquête initiale ont été recrutés entre 2000 et 2003. L’étude de suivi, incluant un entretien détaillé sur le travail de nuit et posté, a été menée de 2011 à 2014. 1 757 hommes qui ne signalaient pas au départ d’antécédents de cancer de la prostate ont été inclus. L’exposition au travail de nuit et posté a été évaluée jusqu’au moment de l’entretien initial. Les cancers de la prostate incidents ont été enregistrés du début de l’étude jusqu’en septembre 2014. Les résultats ont montré deux fois plus de cancers de la prostate chez les travailleurs de nuit et postés. Avoir exercé un emploi en travail posté était associé à un rapport de risque (HR) de 2,29 et de nuit à un HR de 2,27. Les HR augmentaient régulièrement avec la durée de l’emploi posté ou de nuit. La stratification des analyses selon le point médian préféré du sommeil montrait une élévation importante du HR chez les sujets dont le milieu privilégié du sommeil était précoce, malgré un nombre limité de cas. En conclusion, cette étude a identifié des risques en excès de cancer de la prostate chez les hommes travaillant de nuit ou par poste. Les HR étaient fortement élevé chez les travailleurs postés de longue durée et les hommes ayant une préférence précoce en matière de sommeil.