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Burnout in Belgian physicians and nurses.
(Burnout chez des médecins et infirmiers belges).
Article
Publié dans : Occupational Medicine, Royaume-Uni, vol. 67, n° 7, octobre 2017, pp. 546-554, ill., bibliogr. (En anglais)
Le burnout (épuisement professionnel) en milieu de soins est un problème mondial. Cependant, la plupart des études se concentrent étroitement sur les facteurs et paramètres professionnels d’une profession ou d’une spécialité. Le but de cette étude était d’examiner la prévalence du burnout et ses associations avec les exigences professionnelles, les ressources professionnelles, le bien-être individuel, les comportements et attitudes liés au travail chez les médecins et infirmiers dans différentes spécialités. Il s’agissait d’une étude transversale multicentrique des médecins et personnels infirmiers travaillant dans les hôpitaux belges. Les exigences du travail (charge de travail), les ressources professionnelles (autonomie) et les indicateurs de bien-être, les comportements et attitudes liés au travail ont été évalués par questionnaire électronique. La modélisation par équations structurelles a été utilisée pour examiner la relation entre variables et résultats explicatifs. 1 169 médecins et 4 531 infirmiers ont participé (taux de réponse 26 %). Des scores élevés ont été observés dans 6 % de l’échantillon pour trois dimensions du burnout (épuisement émotionnel, dépersonnalisation et compétence personnelle) et dans 13 % pour au moins deux dimensions. Contrairement aux autres dimensions, l’épuisement émotionnel était fortement lié à presque toutes les variables examinées dans le modèle. Des associations positives ont été observées avec la charge de travail, les conflits de rôle, la charge émotionnelle et les interférences domicile-travail, ainsi que des associations avec les opportunités de formation et d’apprentissage, et le soutien des collègues. L’épuisement émotionnel était corrélé négativement avec le bien-être, les intentions de quitter le travail, le fait d’être préparé et capable de travailler jusqu’à l’âge de la retraite, la consommation de médicaments, l’absentéisme et le présentéisme. En conclusion, les facteurs liés au travail étaient des corrélats essentiels de l’épuisement professionnel, ce qui est fortement lié à une mauvaise santé et l’intention de quitter ce travail. Des essais contrôlés aléatoires seraient utiles pour étayer l’efficacité des interventions visant à lutter contre les facteurs de stress professionnels et à promouvoir les ressources professionnelles.
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