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Does influence at work modify the relation between high occupational physical activity and risk of heart disease in women ?
(L'influence sur le travail modifie-t-elle la relation entre une activité physique professionnelle élevée et le risque de maladie cardiaque chez les femmes ?).
Article
Publié dans : International Archives of Occupational and Environmental Health, RFA, vol. 90, n° 5, juillet 2017, pp. 433-442, ill., bibliogr. (En anglais)
Cette étude avait pour objectif d’examiner si l'influence sur le travail modifie l'association entre l'activité physique professionnelle élevée et le risque de cardiopathies ischémiques (IHD). Elle s’appuyait sur une cohorte de 12 093 infirmières âgées de 45 à 64 ans, issue d'une étude danoise. Les infirmières ont été suivies individuellement pendant 20,6 ans. Les informations sur l'activité physique professionnelle élevée, l'influence sur le travail, les autres facteurs professionnels et les facteurs de risque connus pour les IHD ont été recueillies par auto-évaluation en 1993. Les résultats ont montré qu’au cours du suivi, 869 infirmières ont été hospitalisées avec une IHD incidente. Les infirmières exposées à une activité physique professionnelle élevée et une faible influence sur leur travail avaient un risque accru de IHD de 46 % (rapport de risque) par rapport au groupe de référence des infirmières ayant une activité physique professionnelle modérée et une forte influence sur leur travail. Les infirmières exposées à une activité physique professionnelle élevée et une forte influence sur leur travail n'étaient pas exposées à un risque accru de IHD. Un modèle de risque additif montrait qu'il y avait 18,0 cas supplémentaires de IHD pour 10 000 personnes par an parmi les infirmières ayant une activité physique professionnelle élevée et une faible influence au travail par rapport aux infirmières ayant une activité physique professionnelle modérée et une forte influence sur le travail. Une interaction additive préjudiciable entre une activité physique professionnelle élevée et une faible influence sur le travail pourrait expliquer les cas supplémentaires de IHD chez les infirmières avec activité physique professionnelle élevée et une faible influence au travail. En conclusion, les résultats suggèrent qu'une forte influence sur le travail peut entraver certains effets néfastes de l'activité physique professionnelle élevée sur le risque de maladie coronarienne.
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