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Exposition to diisocyanates and their corresponding diamines in seven different workplaces.
(Exposition aux diisocyanates et leurs diamines correspondantes dans sept lieux de travail différents).
Article
Publié dans : Annals of Work Exposures and Health, Royaume-Uni, vol. 61, n° 3, avril 2017, pp. 383-393, ill., bibliogr. (En anglais)
La surveillance biologique de l'exposition aux diisocyanates sur les lieux de travail s'est répandue grâce à une méthodologie simple et fiable pour tracer les expositions. Actuellement, le suivi est basé sur le dosage urinaire de la diamine dérivée après hydrolyse du diisocyanate correspondant. Cette étude s'est intéressée à l'exposition aux diisocyantes à différents postes dans des entreprises de peinture de bateaux ou d'engins, de fabrication de pièces de métallurgie, d'application de revêtement de sol, de production de blocs de mousse ou sur un chantier naval. Le contrôle de l'air et l'analyse des gants ont été effectués pour mesurer les concentrations en diisocyanates et en diamines correspondantes. Les procédés générant des aérosols ont été associés à la détection des diamines. Pour les autres procédés, ces produits ne pouvaient pas être détectés. Les valeurs des mesures ainsi que la modélisation statistique a permis de déterminer que l'absorption par la peau était la voie de pénétration la plus probable. Ces résultats indiquent que cette méthode de surveillance biologique est fiable, même si toute exposition concomittente doit être considérée lors de l'interprétation des dosages. De plus, ils démontrent le potentiel considérable de l'absorption cutanée de ces diisocyanates dans les procédés tels que le lissage des sols en résine et de la fabrication de la mousse synthétique.