Dossier. Les bioréacteurs.
Article
Publié dans : Travail et sécurité, n° 779, janvier 2017, pp. 13-25, ill.
Au sommaire de ce dossier : cultiver le vivant, pas le risque (santé, industrie, agroalimentaire, etc., les micro-organismes entrent dans les techniques de production de nombreuses entreprises qui mettent à profit leur métabolisme. Les bioréacteurs occupent une place centrale dans ces procédés. Les risques auxquels peuvent être exposées les personnes qui travaillent dans ces entreprises sont des plus variés) ; vacciné contre le risque biologique (à Carros (Alpes-Maritimes), pour mettre au point et produire des médicaments et vaccins pour animaux, Vibrac, laboratoire pharmaceutique vétérinaire, cultive au sein de bioréacteurs des micro-organismes pathogènes pour l'homme, positionnant de fait la prévention des risques biologiques au coeur de l'organisation de l'entreprise) ; la fermentation sans se mettre la pression (à Hochfelden (Alsace), la brasserie Meteor produit de la bière depuis 1640. En 2011, huit nouveaux fermenteurs de grande capacité ont été installés dans son usine. C'était l'occasion pour l'entreprise de faire avancer la prévention des risques) ; les bioréacteurs en voient de toutes les couleurs (alimentation des poissons, alimentation humaine et maintenant, de plus en plus, les cosmétiques : les utilisations de micro-algues sont variées et les machines pour les élever aussi. Il s'agit de bioréacteurs, mais des bioréacteurs de différents types, présentant chacun des risques spécifiques. A Mèze (Hérault), Greensea est une TPE qui produit des micro-algues, dont certaines sont destinées à la cosmétologie) ; les bactéries font les poubelles (à Amiens, Idex Environnement Picardie exploite depuis 1990 le site de méthanisation d'ordures ménagères, de déchets verts et de biodéchets de la ville. La dégradation des matières organiques par des bactéries, qui libèrent du biogaz, s'opère dans quatre grands bioréacteurs appelés digesteurs. Si les interventions humaines sur ces installations ne sont pas quotidiennes, les opérations de maintenance demandent néanmoins des précautions particulères). Des informations succinctes (les couleurs des biotechnologies ; les niveaux de confinement ; en cas de fuite ; les prélèvements, opérations à risques ; des risques biologiques mais pas uniquement ; sous les fermenteurs, l'aiguillage ; une passerelle reliant les ponts ; plus grand et plus de prévention ; du biogaz, mais pas seulement ; interview de Pierrick Thomas, ingénieur QSE Energie / méthodes ; etc.) complètent le dossier.
Autres numéros de la revue «Travail et sécurité»