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Occupational contact allergy in nurses : results from the Information network of departments of dermatology 2003-2012.
(Allergie de contact professionnelle chez des infirmiers : résultats du Réseau d'information des départements de dermatologie (2003-2012)).
Article
Publié dans : Contact Dermatitis, Danemark, vol. 72, n° 3, mars 2015, pp. 164-171, ill., bibliogr. (En anglais)
Cet article vise à mettre à jour la gamme d’allergènes professionnels auxquels sont exposés les professionnels de santé. Les résultats des tests cutanés recueillis par le Réseau d'information des départements de dermatologie (IVDK, 2003-2012) ont fait l’objet d’une analyse rétrospective. Les résultats des tests cutanés effectués sur 2 248 infirmiers atteints d’une allergie de contact professionnelle ont été comparés aux résultats de ceux effectués sur 2 138 infirmiers ne souffrant pas d’allergie de contact professionnelle. Des taux significativement élevés de sensibilisation ont été observés en ce qui concerne le mélange de thiurame (6,7 %), le dichromate de potassium (5,7 %), le méthylchloroisothiazolinone/méthylisothiazolinone (4,4 %), la colophane (3,4 %), le 2-bromo-2-nitropropane-1,3-diol (1,7 %) et le diéthyldithiocarbamate de zinc (1,7 %). Les tests cutanés utilisant des produits issus de l’environnement de travail des patients ont donné des indices supplémentaires sur d'autres allergènes tels que le tétrazépam. En conclusion, cette étude a permis de confirmer la gamme connue d’allergènes de contact auxquels sont exposés les infirmiers atteints d’une allergie de contact professionnelle. L'allergie au formaldéhyde semble être moins importante aujourd'hui. Le tétrazépam est un médicament qui fait partie des allergènes professionnels pouvant induire une sensibilisation chez les infirmiers. L'augmentation de la sensibilisation au chrome demeure inexplicable.