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The use of metabolomics to identify biological signatures of manganese exposure.
(Utilisation de la métabolomique pour identifier les signatures biologiques de l'exposition au manganèse).
Article
Publié dans : Annals of Work Exposures and Health, Royaume-Uni, vol. 61, n° 4, mai 2017, pp. 406-415, ill., bibliogr. (En anglais)
Des salariés exposés au manganèse ont été recrutés dans une fonderie d'acier au manganèse pour représenter le groupe d'étude, le groupe témoin a été constitué par les conducteurs des grues d'un site de recyclage de métaux. Sur la durée d'une journée de travail, chacun d'eux a porté un échantillonneur individuel de poussière et a fourni à la fin de la journée un échantillon d'urine qui a été analysé. Afin d'augmenter la validité des résultats, les deux groupes ont été divisés en deux sous-groupes de formation et de validation. Grâce à un t-test ajusté à deux-faces, les concentrations relatives de tous les métabolites trouvés ont été comparées entre les deux groupes et celles ayant un taux d'erreur (FDR) inférieur à 0,1 ont de nouveau été testées dans le sous-groupe de validation. Le FRD a été trouvé significativement différent entre les deux groupes pour 15 ions, et 9 d'entre eux le sont restés entre les sous-groupes de validation. Une approche par niveau d'exposition a révélé une apparente relation exposition-réponse pour plusieurs de ces ions. C'est la première fois que la métabolomique est utilisée pour distinguer les niveaux d'exposition au manganèse dans une cohorte professionnelle, même si l'expérience devra être reconduite sur des groupes plus importants. Avec l'identification des métabolites par nom, les formules ou les voies empiriques, une meilleure compréhension des relations entre l'exposition au manganèse et les effets neurotoxiques pourraient être élucidée et un potentiel biomarqueur de l'exposition au manganèse pourrait être trouvé.
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