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The dental curing light : a potential health risk.
(La photopolymérisation dentaire : un risque potentiel pour la santé).
Article
Publié dans : Journal of Occupational and Environmental Hygiene, Etats-Unis, vol. 13, n° 8, août 2016, pp. 639-646, ill., bibliogr. (En anglais)
La capacité de polymériser les résines dans la bouche, en quelques secondes, à l'aide de l'unité de polymérisation par émission de lumière bleue (LCU) a révolutionné la dentisterie. En outre, beaucoup de personnels dentaires utilisent des loupes. Cette étude a modélisé l'effet des loupes par rapport au risque d’exposition à la lumière bleue. En regardant la lumière réfléchie par la dent, sans grosses loupes, à une distance de 40 cm, le temps maximum admissible cumulatif quotidien d'exposition à la lumière réfléchie par la dent était d’environ 11 min. Toutes les loupes ont augmenté l’irradiance pondérée de la lumière bleue reçue par l'oeil. Bien que le flux rayonnant reçu par l'œil soit plus grand lors de l’utilisation de loupes, la superficie de l'image était augmentée du fait de ce grossissement. Ainsi, le danger était moindre et le cumul maximum autorisé de temps d'exposition quotidien à la lumière réfléchie d'une LCU était augmentée jusqu’à 28 min. Le manque de mouvement des yeux lors de l'utilisation de loupes augmente les effets néfastes sur la rétine lors d’une exposition à un rayonnement élevé. Les auteurs recommandent d’informer les utilisateurs d’unité dentaire de traitement par LCU, des risques oculaires liés à la lumière bleue lors de la photorétractation des résines. Il faudrait également conseiller aux opérateurs dentaires de porter des lunettes de protection conçues pour filtrer les longueurs d'ondes nocives. D'autres études sont nécessaires pour déterminer les risques oculaires d'un regard fixé lors de l'utilisation de loupes, et les effets des autres lumières de durcissement utilisées en cabinet dentaire.