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Work-related self-assessed fatigue and recovery among nurses
(Autoévaluation de la fatigue liée au travail et de la récupération chez des infirmiers).
Article
Publié dans : International Archives of Occupational and Environmental Health, RFA, vol. 90, n° 2, février 2017, pp. 197-205, ill., bibliogr. (En anglais)
Les temps de récupération sont indispensables pour prévenir les effets à long terme des réactions aiguës de surcharge en réponse à un travail stressant. Cependant, peu d’études ont été menées sur le processus de récupération pendant les jours non ouvrables. Cette étude avait pour objectif d’évaluer la récupération de trois jours suite à deux postes consécutifs de 12 heures chez des infirmiers. Au total, 48 infirmiers (dont 89,6 % étaient des femmes) travaillant dans trois hôpitaux publics autrichiens ont rempli eux-mêmes un journal sur 5 jours afin de reporter leur emploi du temps (deux postes consécutifs de 12 heures suivis de trois jours de repos consécutifs). Ainsi, matin et soir, ils décrivaient leur état de bien-être selon les 4 variables suivantes issues de 2 questionnaires allemands : fatigue, souffrance, énergie et sommeil. Les données ont été analysées en utilisant une analyse multivariée de la variance pour des mesures répétées. Le bien-être des participants diminuait les jours ouvrables et augmentait les jours de repos. Les variables « fatigue » et « souffrance » baissaient tandis que la variable « énergie » augmentait au fil des 3 jours de repos. Comprendre la charge allostatique, le besoin de récupération et la fatigue est indispensable pour développer des horaires de travail personnalisés. Les résultats suggèrent qu'au moins 3 jours de repos sont nécessaires pour une récupération complète après deux postes consécutifs de 12 heures. En effet, il s’agit d’un temps suffisant pour la récupération permettant aux infirmiers de prendre en charge en toute sécurité leurs patients.