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The role of poor sleep in the relation between workplace bullying/unwanted sexual attention and long-term sickness absence.
(Rôle d’un mauvais sommeil dans l’association entre l'intimidation au travail/l'attention sexuelle non désirée et l'absence maladie de longue durée).
Article
Publié dans : International Archives of Occupational and Environmental Health, RFA, vol. 89, n° 6, août 2016, pp. 967-979, ill., bibliogr. (En anglais)
Alors que de précédentes études indiquent que l'exposition aux harcèlement et attentions sexuelles importunes augmente le risque d'absence maladie, les mécanismes sous-jacents sont largement inconnus. Des troubles du sommeil peuvent être une conséquence d'expositions stressantes et d'une mauvaise santé. Ces troubles sont également un déterminant d’une récupération insuffisante. Par conséquent, la présente étude a examiné si des troubles du sommeil avaient un rôle de médiation et/ou de modération sur l'association entre, d’une part, l'intimidation et l'attention sexuelle non désirée et d’autre part, l'absence maladie de longue durée (LTSA). Les auteurs ont utilisé les données de 7 650 personnes contribuant à 15 040 observations pendant une période de deux ans. L'intimidation au travail, l'attention sexuelle non désirée, le sommeil perturbé et des difficultés d’éveil ont été mesurés à trois moments et l’occurrence de LTSA, définie comme au moins trente jours consécutifs d'absence maladie au cours des deux années de l’étude, a été mesurée. Les odds-ratios de la LTSA ont significativement augmenté avec l'intimidation au travail (OR : 1,77) et l'attention sexuelle non désirée (OR : 1,55). Le sommeil perturbé et les difficultés d'éveil avaient ensemble un rôle médiateur pour 12,8 % de l'association entre l'intimidation et l'absence de maladie de longue durée et pour 8,5 % de l’association entre l’attention sexuelle non désirée et l’absence maladie de longue durée. Comme cela était attendu, l'intimidation et l'attention sexuelle non désirée étaient associées de manière prospective à une absence maladie de longue durée. Un mauvais sommeil avait un rôle médiateur pour seulement une petite partie de cette association. En conclusion, ces résultats n’indiquent pas un rôle médiateur significatif des troubles du sommeil ou des difficultés d’éveil dans l’association entre, d’une part, l'intimidation et l'attention sexuelle non désirée et d’autre part, l'absence maladie de longue durée.
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