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Inflammatory markers and exposure to airborne particles among workers in a Swedish pulp and paper mill.
(Marqueurs de l’inflammation et exposition aux particules en suspension dans l’air chez les salariés d’une usine suédoise de pâte à papier et papier).
Article
Publié dans : International Archives of Occupational and Environmental Health, RFA, vol. 89, n° 5, juillet 2016, pp. 813-822, ill., bibliogr. (En anglais)
Cette étude porte sur la relation entre l’exposition aux particules en suspension dans l’air d’une usine de pâte à papier et papier et les marqueurs de l’inflammation et de la coagulation présents dans le sang. 72 sujets travaillant dans une usine suédoise de pâtes et papiers ont fait l’objet d’un échantillonnage individuel des poussières inhalables. Des échantillonnages à poste fixe ont permis d’étudier les concentrations de poussières totales, de poussières alvéolaires, des particules PM 10 et de PM 2,5 ainsi que la surface des particules et les concentrations en nombre des particules. Les marqueurs de l’inflammation, à savoir les interleukines (IL-1b, IL-6, IL-8 et IL-10), la protéine C réactive (CRP), la sérum amyloïde A (SAA) et le fibrinogène, ainsi que les marqueurs de la coagulation, à savoir le facteur VIII, le facteur von Willebrand, l’inhibiteur de l’activateur du plasminogène et les D-dimères, ont été dosés dans le plasma ou le sérum. L’échantillonnage a été effectué le dernier jour de la période de cinq jours sans travail, en début et en fin de poste le premier jour de travail et en fin de poste le deuxième et le troisième jour. Un modèle mixte a été utilisé pour analyser la relation entre les expositions aux particules et les marqueurs de l’inflammation. Le sexe, l’âge, le tabagisme et l’IMC ont été inclus comme covariables. Les concentrations moyennes pondérées dans le temps sur 8 heures étaient de 0,30 mg/m3 pour les poussières inhalables et de 0,045 mg/m3 pour les poussières alvéolaires. Des relations positives significatives ont été observées de manière constante entre plusieurs paramètres d’exposition (PM10, poussières totales et inhalables), d’une part, et la CRP, la SAA et le fibrinogène en fin de poste, d’autre part, ce qui semble indiquer une relation dose-effet. En conclusion, cette étude indique l’existence d’une relation entre l’exposition professionnelle à des particules et les marqueurs de l’inflammation établis, ce qui peut indiquer un risque accru de maladie cardiovasculaire.
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