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Biopersistence and translocation to extrapulmonary organs of titanium dioxide nanoparticles after subacute inhalation exposure to aerosol in adult and elderly rats.
(Bio-persistance et translocation vers les organes extra-pulmonaires des nanoparticules de dioxyde de titane après exposition subaiguë par voie inhalatoire à un aérosol chez les rats adultes et âgés).
Article
Edition : , Irlande, vol. 265, 4 janvier 2017, pp. 61-69, ill., bibliogr. (En anglais)
L’utilisation croissante de nanoparticules (NPs) dans l’industrie a soulevé de nombreuses inquiétudes quant à leur impact sur la santé humaine. Comme l’âge et l’exposition à certains facteurs environnementaux pourraient être liés au développement de certaines pathologies, il était question de la toxicocinétique des nanoparticules de dioxyde de titane dans un modèle d’exposition professionnelle réaliste. Cette étude portait sur la bio-distribution des NPS de TiO2 chez des rats jeunes adultes (âgés de 12-13 semaines) et âgés (19 mois) exposés à un aérosol nanostructuré de TiO2 10 mg/m3, 5 jours/semaine, pendant 4 semaines. La concentration de titane dans de nombreux organes a été mesurée par la méthode de spectrométrie de masse par plasma à couplage inductif (ICP-MS) immédiatement et 180 jours après la fin de l’exposition. Des quantités importantes de titane sont retrouvées initialement dans les poumons puis une lente clairance pulmonaire est observée au cours de la période post-exposition. A partir de 28 jours après la fin de l’exposition, une petite augmentation de titane dans le foie et la rate chez les rats jeunes adultes exposés est constatée. Une telle augmentation n’est cependant pas observée dans le sang, les reins ou le cerveau. Chez les rats âgés, la translocation vers des organes autres que le poumon est significative 90 jours après la fin de l’exposition. Par ailleurs, les concentrations de titane mesurées dans la rate et le foie des rats âgés sont plus importantes que celles observées chez les rats jeunes adultes. Ces données suggèrent qu’une translocation de TiO2 NPs pourrait se produire et être à l’origine d’effets systémiques secondaires.