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Solvent neurotoxicity in vehicle collision repair workers in New Zealand.
(Neurotoxicité des solvants chez des travailleurs de la carrosserie automobile en Nouvelle-Zélande).
Article
Publié dans : NeuroToxicology, Etats-Unis, vol. 57, décembre 2016, pp. 223-229, ill., bibliogr. (En anglais)
Le but de cette étude était de rechercher si l’utilisation de solvants et les pratiques de travail dans l’industrie de la réparation de carrosserie automobile sont associées aux symptômes de neurotoxicité chez des peintres et des carrossiers automobiles. Les symptômes neurocomportementaux ont été évalués en utilisant une étude transversale chez 370 carrossiers et 211 témoins, à l’aide du questionnaire EUROQUEST. Les niveaux de solvants dans l’air ont été mesurés au cours d’un poste à temps plein dans un sous-groupe de carrossiers (n = 92). Les résultats ont montré que les expositions aux solvants chez les peintres étaient plus élevées que chez les carrossiers, mais les niveaux étaient inférieurs aux limites actuelles. Les carrossiers avaient plus de probabilité de signaler des symptômes que les témoins. Les associations avec des symptômes spécifiques étaient plus élevées dans les domaines neurologiques, psychosomatiques, thymiques, mnésiques et pour les symptômes combinés touchant la mémoire et la concentration. Les travailleurs qui avaient exercé de 10 à 19 ans et plus de 20 ans dans cette industrie signalaient plus de symptômes que ceux qui avaient travaillé moins de 10 ans, en tenant compte de l’âge. Cependant, ceux qui avaient travaillé plus de 20 ans rapportaient généralement moins de symptômes que ceux qui avaient travaillé de 10 à 19 ans, suggérant la possibilité d’un biais du travailleur survivant en bonne santé. En conclusion, ces résultats montrent que, malgré de faibles concentrations des solvants dans l’air, les peintres et carrossiers des ateliers de réparation automobile continuent à être exposés à des risques neurotoxiques.