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Cross-shift study of exposure–response relationships between bioaerosol exposure and respiratory effects in the Norwegian grain and animal feed production industry.
(Etude transversale des relations dose-effet entre l'exposition aux bioaérosols et les effets respiratoires dans le secteur industriel norvégien de production de céréales et d'aliments pour animaux).
Article
Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, Royaume-Uni, vol. 73, n° 10, octobre 2016, pp. 685-693, ill., bibliogr. (En anglais)
Les auteurs ont mené une enquête transversale dans le secteur des céréales et des aliments pour animaux en Norvège pour étudier les effets respiratoires de plusieurs composants de bioaérosols de la poussière. Les évolutions de la fonction pulmonaire et de la congestion nasale ainsi que les modifications des symptômes respiratoires et systémiques de 56 travailleurs exposés et 36 témoins ont été enregistrées. Le même jour, l'exposition à la fraction inhalable d'aérosols a été évaluée. Les associations exposition-réponse ont été étudiées par analyse de régression. Les salariés étaient exposés en moyenne à 1,0 mg de poussières de grain par m3, 440 EU d’endotoxines par m3, 6 microg de béta-1,3-glucanes par m3, 170 000 bactéries par m3 et 40 000 spores fongiques par m3. L'exposition était associée à une prévalence plus élevée des symptômes auto-rapportés au niveau des yeux et des voies respiratoires. La fatigue et les symptômes au niveau du nez étaient fortement associés aux spores fongiques, la toux avec ou sans expectorations était également fortement associée à la poussière de grain et aux spores fongiques et la respiration sifflante/oppression thoracique/dyspnée étaient fortement associées à la poussière de grain. L'exposition aux bioaérosols n'entraînait pas de diminution de la fonction pulmonaire, mais plusieurs composants microbiens avaient une influence sur la congestion nasale. L'exposition aux spores et aux poussières fongiques a montré une association plus élevée avec les symptômes respiratoires et la fatigue que l'exposition aux endotoxines. Les associations avec la poussière suggèrent qu'il y a d'autres composants dans la poussière que ceux étudiés qui induisent ces effets.