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Subjective symptoms in Magnetic Resonance Imaging operators : prevalence, short-term evolution and possible related factors.
(Symptômes subjectifs des assistants en imagerie par résonance magnétique : fréquence, évolution à court-terme et possibilité de facteurs liés).
Article
Publié dans : La Medicina del lavoro, Italie, vol. 107, n° 4, juillet-août 2016, pp. 263-270, ill., bibliogr. (En anglais)
Le nombre des techniciens en imagerie par résonance magnétique (IRM) est en forte croissance. Chez ces personnels, les symptômes subjectifs sont largement répandus mais à ce jour peu de recherches se sont penchées sur cette question. Les auteurs de cet article ont donc souhaité évaluer la fréquence et l'évolution de ces symptômes dans un groupe de 17 techniciens récemment employés en IRM, en considérant l'impact de facteurs tels que l'âge, le genre ou le stress professionnel : 6 travaillent uniquement avec des scanners 1,5 Teslas et 11 avec des scanners 1,5 et 3 Teslas. Les participants ont répondu à un questionnaire au début de leur activité et après 2 mois pour évaluer les symptômes subjectifs ressentis, mais aussi le niveau de stress professionnel. L'analyse des réponses montre qu'au début de leur carrière, 81 % des techniciens rapportent au moins 1 des symptômes évalués (sensation de vertige, nausées, problèmes de concentration, fatigue ou insomnie, migraine, troubles du sommeil, sensation d'instabilité). Après 2 mois, 85 % d'entre eux mentionnent une régression d'un ou plusieurs de ces symptômes. Chez les personnels les plus exposés (utilisant 2 types de scanners), la moyenne du nombre de symptômes déclarés tend à être supérieure à celle de l'autre groupe, et la diminition après 2 mois est significativement plus grande. Pour l'ensemble de l'échantillon, le stress professionnel est proportionnel au nombre total de symptômes déclarés, fortement corrélé aux troubles du sommeil et à la fatigue, mais ne présente pas de différence entre les 2 groupes. Ces résultats montrent que les symptômes ressentis disparaissent en quelques semaines, une étude pourrait mesurer leur développement sur une période plus longue. Le stress semble avoir un impact certain sur ce ressenti.