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Occupational exposure to pesticides and bladder cancer risk.
(Exposition professionnelle aux pesticides et risque de cancer de la vessie).
Article
Publié dans : International Journal of Epidemiology, Royaume-Uni, vol. 45, n° 3, juin 2016, pp. 792-805, ill., bibliogr. (En anglais)
Dans le monde développé, les expositions professionnelles sont une cause majeure de cancer de la vessie. Quelques études ont suggéré qu’il existait un lien entre exposition aux pesticides dans le monde agricole et cancer de la vessie. Cette étude a utilisé des données provenant de l’étude de la santé en agriculture, une étude de cohorte prospective qui inclut 57 310 épandeurs de pesticides avec des informations détaillées sur l’utilisation de pesticides, destinée à évaluer l’association entre pesticides et cancer de la vessie. Une régression de Poisson a été utilisée pour calculer les rapports de taux (RR) et intervalles de confiance (IC) à 95 % pour estimer l’association entre 65 pesticides et 321 cas incidents de cancer de la vessie qui se sont accumulés au cours de la période de suivi (1993-2011), en tenant compte du mode de vie, des données démographiques et des expositions non liées aux pesticides agricoles, incluant celles qui étaient déjà liées aux cancers de la vessie. Des analyses supplémentaires stratifiées par le tabagisme (jamais, ancien, actuel) ont été menées. Les résultats ont montré des associations avec le cancer de la vessie pour deux herbicides à l’imidazolinone, l’imazéthapyr et imazaquin, qui sont des amines aromatiques. Avoir utilisé un jour de l’imazaquin était associé à un risque accru alors que l’excès de risque chez les utilisateurs d’imazéthapyr n'était évident que chez ceux qui n’avaient jamais fumé. Des risques en excès ont également été observés globalement et chez ceux qui n’ont jamais fumé pour l’utilisation de plusieurs pesticides chlorés incluant les herbicides chlorophénoxy et organochlorés. En conclusion, plusieurs associations entre pesticides spécifiques et risque de cancer de la vessie ont été observées, plusieurs d’entre elles étant plus fortes chez ceux qui n’ont jamais fumé, suggérant que les facteurs de risque potentiels de cancer de la vessie pourraient être plus clairement détectables chez ceux qui ne sont pas exposés à de possibles facteurs de risque tels que la fumée de tabac.
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