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The relationship between clinical and standardized tests for hand–arm vibration syndrome.
(Relation entre les tests standards et cliniques dans le syndrome des vibrations du membre supérieur).
Article
Publié dans : Occupational Medicine, Royaume-Uni, vol. 66, n° 4, juin 2016, pp. 285-291, ill., bibliogr. (En anglais)
Les tests standards de laboratoire sont faits pour aider au diagnostic et à la gradation du syndrome des vibrations du système main-bras (HAVS), mais la force de la relation entre les tests et les stades cliniques du HAVS est inconnue. Le but de cette étude était d’évaluer la relation entre les résultats des examens de provocation par le froid (CP), des seuils vibrotactiles (VT) et d’esthésiométrie thermique (TA) et les échelles modifiées de Stockholm pour le HAVS, et de déterminer si la relation est affectée par la température cutanée au doigt. Les dossiers consécutifs de travailleurs adressés à un centre d’évaluation du HAVS de niveau 5, de 2006 à 2015, ont été identifiés. Le diagnostic et la gradation des cas ont été réalisés à partir des informations cliniques contenues dans les dossiers. Les cas avec des diagnostics différents ou mixtes ont été exclus, et la gradation a été faite selon l’échelle de Stockholm modifiée sans informations sur les résultats des tests de laboratoire standards. Au total, 279 cas de HAVS ont été analysés. Malgré une tendance significative des scores vasculaires et neurosensoriels (SN) à augmenter avec le stade clinique, aucune différence significative n’a été trouvée entre les scores 2SN précoces et 2SN tardifs ou entre 2SN tardifs et 3SN. Une corrélation modérée a été trouvée entre les scores TA et VT et les stades cliniques SN. Cette corrélation n’était pas modifiée quand les sujets étaient divisés entre ceux dont la température cutanée était supérieure ou inférieure à 30°C. Les scores CP étaient distribués de façon bimodale et faiblement corrélés aux stades cliniques. En conclusion, un niveau modéré de corrélation a été observé entre scores aux tests d’esthésiométrie thermique et des seuils vibrotactiles et stades cliniques neurosensoriels du syndrome des vibrations. Les tests neurosensoriels standardisés étaient incapables de faire la distinction entre les stades cliniques les plus graves du syndrome des vibrations. Il serait raisonnable de penser que l’on pourrait éviter d’augmenter les risques en cessant l’exposition aux vibrations à un stade plus précoce du HAVS, soit dès la perte de sensations dans les doigts (2 SN précoce), plutôt que juste avant que la dextérité soit altérée (2 SN tardif).