0 avis
Bronchial hyperresponsiveness.
(Hyperréactivité bronchique).
Article
Publié dans : Occupational Medicine, Royaume-Uni, vol. 66, n° 2, mars 2016, pp. 95-105, ill., bibliogr. (En anglais)
L’hyperréactivité bronchique (BHR) est souvent considérée comme un marqueur de l’asthme et des tests de provocation bronchique sont souvent réalisés pour confirmer un diagnostic d’asthme. Cependant, une BHR est également observée dans un large éventail d’autres maladies respiratoires et peut être due à divers stimuli spécifiques. Le but de cette étude était de passer en revue la physiopathologie de la BHR, discuter des différentes méthodes de test et décrire l’épidémiologie de la BHR dans diverses populations précédemment étudiées. Une revue systématique des références identifiées dans Medline a été réalisée suivie d’autres recherches dans les articles trouvés. Les auteurs ont inclus les rapports les plus représentatifs de la littérature générale sur les BHR. Les résultats ont montré qu’une BHR pouvait être induite par divers stimuli qui déclenchent un certain nombre de mécanismes physiologiques différents mais qui se recoupent. Les tests de provocation bronchique peuvent être réalisés à partir de stimuli variés, divers protocoles et différents critères, donnant des résultats parfois discordants. Des taux élevés de BHR ont été rapportés dans des études menées sur des fumeurs, des patients présentant une bronchopneumopathie chronique obstructive, des sujets atopiques, des athlètes, des travailleurs exposés et en population générale. En conclusion, étant donnée la prévalence de la BHR chez un large éventail de patients et chez les travailleurs, les médecins devraient être attentifs au fait que la BHR n’est pas spécifique de l’asthme. Lorsqu’ils sont réalisés correctement, la plus grande valeur clinique des tests BHR est d’exclure la suspicion d’asthme chez des patients dont les tests sont négatifs. L’évaluation de la BHR apporte également des informations sur les mécanismes pathologiques des maladies des voies aériennes.