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Post-traumatic stress disorder and occupational characteristics of police officers in Republic of Korea : a cross-sectional study.
(Troubles de stress post-traumatique et caractéristiques professionnelles des officiers de police en République de Corée : étude transversale).
Article
Publié dans : BMJ Open, (e-revue), Royaume-Uni, vol. 6, n° 3, 2016, 7 p., ill., bibliogr. (En anglais)
Les officiers de police sud-coréens supportent une grande charge de travail par rapport à leurs collègues des pays développés. Cependant, peu d’études ont évalué les difficultés professionnelles auxquelles ils ont à faire face. Le but de cette étude transversale était d’évaluer les caractéristiques professionnelles des officiers de police et le risque de troubles de stress post-traumatique (PTSD) chez 3 817 policiers sud-coréens ayant vécu un événement traumatique au cours de l’année précédente. Les policiers ayant un score d’au moins 26 sur l’échelle IES (Impact of Event Scale, version coréenne) ont été classés à haut risque, et les auteurs ont évalué leur âge, sexe, département et grade, ainsi que la fréquence et le type des événements traumatiques auxquels ils ont été exposés. Parmi les répondants, 41,11 % étaient classés comme étant à haut risque de PTSD. En ce qui concerne le grade, les inspecteurs (46,0 %) et les assistants inspecteurs (42,7 %) avaient les fréquences de PTSD les plus élevées. Les résultats montrent également que certains départements sont associés à la prévalence du PTSD. En conclusion, la classification à haut risque a été observée chez 41,11 % des policiers qui avaient vécu des événements traumatiques, et cette fréquence était plus élevée que dans d’autres professions spécialisées (comme les pompiers). Les auteurs concluent que les groupes montrant une proportion importante de sujets à risque élevé devraient être prioritaires pour la prise en charge du PTSD, ce qui pourrait favoriser ses effets thérapeutiques et améliorer la prise de conscience du risque de PTSD chez les policiers sud-coréens.