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Safety voice among young workers facing dangerous work : a policy-capturing approach.
(Voix de la sécurité parmi les jeunes salariés exposés à un travail dangereux : approche par policy capturing).
Article
Publié dans : Safety Science, Pays-Bas, vol. 62, février 2014, pp. 530-537, ill., bibliogr. (En anglais)
Les auteurs de cette étude ont mené 2 expériences sous la forme d'un questionnaire visant à déterminer si face à des situations de travail dangereuses les jeunes salariés s'empressaient de faire part de leur intérêt pour la sécurité. La première a réuni 159 participants âgés de 14 à 18 ans dans un scénario mettant en scène la cuisine d'un restaurant. Les indicateurs utilisés considéraient la dangerosité des conditions de travail (sûr / risqué) et l'expérience d'une blessure (blessé / pas blessé). Dans la première partie, les participants ont donc été confronté à un espace de travail sûr (environnement de travail sécurisé, haut niveau de communication sécuritaire, respect des règles de sécurité) puis dangereux (blessures des collègues, communication sécuritaire faible, non-conformité avec les procédures de sécurité) dans le but d'évaluer leur intention de manifester un comportement sécuritaire. Les données recueillies montrent que les femmes communiquent plus facilement que les hommes sur la sécurité, notamment quand elles sont soumises à des conditions de travail risquées. Dans la deuxième partie qui a inclus 78 participants, les auteurs ont ajouté un facteur de modération pour influer l'expression du comportement sécuritaire : les doléances étaient reçues avec hostilité. Dans ce cas, c'est la situation de non-blessé dans cet environnement d'insécurité psychologique qui a suscité le moins de manifestations sécuritaires. Ces résultats indiquent que les limites de la communication des jeunes salariés sur le sujet de la sécurité de leurs conditions de travail est fonction du sexe et de l'ambiance psychologique instaurée.