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Une expérience d’amélioration de la qualité du travail à Renault - Flins.
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Publié dans : Revue des conditions de travail, n° 3, décembre 2015, pp. 66-73, bibliogr.
La qualité du travail représente un enjeu d’amélioration décisif pour tous les acteurs de l’entreprise. Il ne s’agit pas d’un catalogue de solutions toutes faites, mais plutôt de la recherche, concertée bien que conflictuelle, de solutions adaptées au contexte particulier à chaque entreprise. Le travail soigné demeure l’objet d’un conflit de critères inévitable du fait de la division sociale du travail, de la complexité et de la variabilité des situations réelles. Or ce conflit est refoulé par les organisations contemporaines. La santé est sensible à la qualité du travail, car elle est permet (ou pas) au salarié d’agir efficacement sur lui et sur le monde et ainsi de pouvoir se reconnaître dans ce qu’il fait. Dès lors, on comprend que la santé au travail passe nécessairement par le soin apporté au travail. A défaut, la tentation de réformer les comportements au lieu de transformer le travail conduit souvent à vouloir « réparer » les travailleurs pour purger le réel de ses conflits. Pour cela, on déclasse au rang de sujets faibles ceux qui s’entêtent à préserver l’idée qu’ils se font du travail bien fait. Cette démonstration s’appuie sur une intervention réalisée par l’équipe de psychologie du travail et clinique de l’activité du CNAM avec l’entreprise Renault à l’usine de Flins.
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