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Occupational sitting time and risk of all-cause mortality among Japanese workers.
(Temps passé assis au travail et risque de mortalité toutes causes chez des travailleurs japonais).
Article
Edition : , Finlande, vol. 41, n° 6, novembre 2015, pp. 519-528, ill., bibliogr. (En anglais)
Rester assis longtemps est un risque pour la santé cardiovasculaire et de mortalité toutes causes confondues, indépendamment du fait de pratiquer des activités physiques intenses à modérées. L’évaluation épidémiologique du travail assis n’a pas retenu beaucoup l’attention, alors même qu’il a un impact potentiel sur la santé des travailleurs. Cette étude a examiné prospectivement l’association entre temps passé assis au travail et mortalité toutes causes. La mortalité toutes causes confondues a été suivie jusqu’en 2011 chez des travailleurs japonais âgés de 50 à 74 ans qui avaient répondu à un questionnaire en 2000-2003. Des modèles de risques proportionnels de Cox ont été utilisés pour calculer les taux de risque (HR) de mortalité toutes causes chez des sujets moyennement sédentaires professionnellement (1 à 2 heures/jour) ou plus longuement (au moins 3 heures/jour) par sexe ou type d’industrie (primaire et secondaire ou tertiaire). Au cours d’un suivi de 368 120 personnes-années (suivi moyen de 10,1 ans) pour 36 516 sujets, 2 209 décès ont été identifiés. Chez les travailleurs des industries primaires, une longue durée de travail assis était significativement ou marginalement associée à une mortalité élevée. Aucune association n’a été trouvée chez les travailleurs des industries secondaires et tertiaires. En conclusion, le temps de travail assis augmentait la mortalité toute cause chez les travailleurs des industries primaires, mais pas chez les travailleurs des industries secondaires et tertiaires. D’autres études devront confirmer les relations détaillées dose-réponse en utilisant des mesures objectives. Par ailleurs, les études utilisant des données de mortalité par cause spécifique pourraient être importantes pour éclairer le mécanisme physiologique sous-jacent.