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Can the Maslach Burnout Inventory and Utrecht work engagement scale be used to screen for risk of long-term sickness absence ?
(Le Maslach Burnout Inventory et l’échelle de l’engagement au travail d’Utrecht peuvent-ils être utilisés pour dépister le risque d’absence maladie de longue durée ?).
Article
Publié dans : International Archives of Occupational and Environmental Health, RFA, vol. 88, n° 4, mai 2015, pp. 467-475, ill., bibliogr. (En anglais)
L’épuisement professionnel est une cause de plus en plus importante d’arrêt maladie de longue durée (LTSA). Les auteurs ont étudié si le Maslach Burnout Inventory - General Survey (MBI-GS) et l’échelle de l’engagement au travail d’Utrecht (UWES) pouvaient servir à savoir si des salariés non signalés comme malades pouvaient avoir un risque d’être en absence longue durée. L’UWES a été utilisée pour contrecarrer une éventuelle sous-déclaration de l’épuisement professionnel. Une étude de cohorte prospective a été menée pendant un an auprès de 4 921 salariés participant à des enquêtes de santé au travail pendant la période 2008-2010. Le MBI-GS et l’UWES faisaient partie du questionnaire de l’enquête. L’absentéisme pendant l’année suivant l’enquête de santé a été recherché dans le registre de santé au travail. Des associations entre d’une part le MBI-GS et l’UWES et d’autre part le LTSA ont été stratifiées par cause de LTSA (cause psychique, musculosquelettique ou autre maladie somatique). Au cours de l’année de suivi, 103 salariés (2 %) avaient un LTSA dû à des problèmes psychiques (N = 43), à des troubles musculosquelettiques (N = 31) ou à une autre maladie somatique (N = 29). Les scores MBI-GS étaient positivement associés et les scores UWES négativement associés, à un LTSA dû à des problèmes psychiques. Ces scores n’étaient pas associés aux autres causes de LTSA. Le classement des salariés selon leur degré de risque de LTSA due à des problèmes psychiques était difficilement réalisable. En conclusion, le MBI-GS et l’UWES prédisent une future absence longue maladie due à des problèmes psychiques chez les salariés non signalés comme malades, mais ne permettent pas d’identifier facilement les salariés ayant un risque élevé d’absence maladie de longue durée.