0 avis
Precarious employment and new-onset severe depressive symptoms : a population-based prospective study in South Korea.
(Emplois précaires et symptômes dépressifs graves d’apparition récente : étude prospective en population en Corée du Sud).
Article
Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 41, n° 4, juillet 2015, pp. 329-337, ill., bibliogr. (En anglais)
Le but de cette étude était d’évaluer si la précarité de l'emploi est associée au développement de symptômes dépressifs graves d’apparition récente, en considérant l’effet du sexe et des responsabilités de chef de famille. 2 214 hommes et 1 276 femmes, salariés, âgés de 59 ans et plus et exempts de symptômes dépressifs, et ayant participé à l’étude Korean Welfare Panel Study en 2007-2010, ont été suivis. Leur statut professionnel a été classé comme permanent plein temps, précaire, indépendant, ou sans emploi. Sauf pour la profession et la taille de l’entreprise, toutes les variables ont été traitées en fonction du temps. Les symptômes dépressifs graves ont été évalués à l’aide de l’échelle CES-D-11 (Center for Epidemiologic Studies Depression Scale en 11 items). En tenant compte du score initial CES-D-11, d’une éventuelle maladie chronique et d’autres covariables socioéconomiques, les résultats ont montré que la précarité de l’emploi était associée au développement de symptômes dépressifs graves d’apparition récente chez les femmes et les hommes chefs de famille. En outre, la transition d’un emploi permanent à temps plein vers un autre statut était associée à ces mêmes symptômes dans les deux sexes, de façon particulièrement marquée chez les femmes. En conclusion, cette étude suggère que, en fonction du statut de chef de famille et du sexe, la précarité de l’emploi est associée au développement de symptômes dépressifs graves d’apparition récente.