Enhanced preference for high-fat foods following a simulated night shift.


(Augmentation de la préférence pour les aliments très gras après un poste de nuit simulé).


Article

CAIN S.W. | FILTNESS A.J. | PHILLIPS C.L. | ANDERSON C. | ET COLL.

Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 41, n° 3, mai 2015, pp. 288-293, ill., bibliogr. (En anglais)

Les travailleurs de nuit sont à risque d’obésité et co-morbidités associées, telles que le diabète et les maladies cardiovasculaires. Les raccourcissements des temps de sommeil liés au travail posté entrainent des effets endocriniens et métaboliques dramatiques qui prédisposent les travailleurs postés à ces conséquences pour la santé. Alors que les restrictions de sommeil ont été associées à une augmentation des apports caloriques, les préférences alimentaires pourraient également jouer un rôle clé dans la prise de poids associée au travail posté. Le but de cette étude était d’examiner l’impact d’un poste de nuit simulé sur les préférences alimentaires. 16 sujets (âge moyen 20,1 ans, SD 1,4 ; 8 femmes) ont pris part à un poste de nuit simulé et à une situation témoin en séquences contrebalancées. Le matin suivant, les participants se sont vus proposer un petit déjeuner soit de faible apport calorique, soit de fort apport calorique (respectivement à 6,4 % et 64,8 % de matières grasses). Les résultats ont montré que les participants mangeaient significativement plus volontiers un petit déjeuner à fort apport calorique après la nuit de travail qu’en situation témoin. La préférence pour des aliments à haute teneur calorique était évidente pour la majorité des sujets ayant pris part au poste de nuit simulé (81 %), mais pas dans la situation témoin (31 %). Le travail posté et les conditions témoins ne différaient cependant pas en ce qui concerne la quantité globale d’aliments ou de calories consommés. En conclusion, un poste de nuit simulé entraine une préférence pour les aliments gras au cours du petit déjeuner suivant. Ces résultats suggèrent que le choix des aliments pourrait contribuer aux problèmes de prise de poids observés chez les travailleurs postés.

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