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Work schedule and physically demanding work in relation to menstrual function : the Nurses’ Health Study 3.
(Horaires de travail et charge physique de travail élevée en relation avec la fonction menstruelle : la troisième étude sur la santé des infirmières).
Article
Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 41, n° 2, mars 2015, pp. 194-203, ill., bibliogr. (En anglais)
Le but de cette étude était d’évaluer les expositions professionnelles et les caractéristiques du cycle menstruel chez des infirmières. La fonction menstruelle des infirmières de la troisième étude sur la santé des infirmières (Nurses’ Health Study 3) a été examinée en utilisant des données transversales recueillies entre 2010 et 2012 chez 6 309 infirmières âgées de 21 à 45 ans. Un modèle de régression multivariable a été utilisé pour analyse les associations entre expositions professionnelles et prévalence de cycles irréguliers et durées longues et courtes des cycles. La cohorte rapportait des durées de cycle de moins de 21 (1,5 %), 21 à 25 (15,6 %), 26 à 31 (69,7 %) et 32 à 50 jours (13,2 %). De plus, 19 % des participantes signalaient des cycles irréguliers. Travailler au moins 41 heures par semaine était associé à une prévalence supérieure de 16 % (intervalle de confiance IC à 95 % 4-29 %) de cycles irréguliers et une prévalence élevée de cycles très courts (<21 jours) avec un rapport de cotes OR 1,93 (IC 95 % 1,24-3,01) dans des modèles ajustés. Les cycles irréguliers étaient plus fréquents chez les femmes qui ne travaillaient que de nuit (32 % de plus ; IC 95 % 15-51 %) ou en horaires alternants (27 % de plus ; IC 95 % 10-47 %), et étaient associés au nombre de postes de nuit par mois (p<0,0001). Les horaires de nuit alternants étaient associés à des cycles longs (32-50 jours) OR 1,28 (IC 95 % 1,03-1,61). Le port de charges lourdes était associé à une prévalence plus élevée de cycles irréguliers (34 % de plus), et la prévalence des cycles <21 jours et entre 21 et 25 jours augmentait avec l’augmentation du port de charges lourdes (p<0,02 pour les deux). En conclusion, le travail de nuit, les horaires prolongés et un travail physique exigeant pourraient être liés à des perturbations menstruelles.