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Chemical hazard communication comprehensibility in South Africa : safety implications for the adoption of the globally harmonised system of classification and labelling of chemicals.
(Compréhension de la communication sur le risque chimique en Afrique du Sud : implications sécuritaires pour l'adoption du système général harmonisé de classification et d'étiquetage des produits chimiques).
Article
Publié dans : Safety Science, Pays-Bas, vol. 61, janvier 2014, pp. 51-58, ill., bibliogr. (En anglais)
La communication sur le risque chimique est un point clef pour protéger la santé des salariés exposés. Le système général harmonisé de classification et d'étiquetage des produits chimiques, ou SGH, a été développé pour renforcer les capacités nationales de management de la santé face au risque chimique. Les auteurs ont mené cette enquête en 2003 afin d'évaluer la compréhension des éléments de communication sur ce risque, dans le cadre d'une étude de faisabilité visant à l'implémentation de cette réglementation en Afrique du Sud. 402 personnes, 315 salariés et 87 simples consommateurs, y ont participé. Les données ont été recueillies grâce à un outil de test destiné à évaluer la compréhension d'informations mentionnées sur l'étiquetage telles que les symboles, les conseils de prudence ou mentions de danger, les couleurs, la dangerosité et les pictogrammes. L'analyse des réponses obtenues montre que moins de la moitié des personnes interrogées rapporte n'avoir reçu aucune formation en santé et sécurité dans leur emploi actuel, et 34 % au moins sur les étiquettes, les salariés agricoles faisant partie des moins formés. En général, la compréhension des informations des étiquettes et des fiches de données de sécurité est faible. La compréhension est bonne pour les symboles tels que "je tue" (98 %) et "je flambe" (93 %), mais pour tous les autres le score est de moins de 75 % pour une réponse totalement ou partiellement correcte. La confusion est critique pour les pictogrammes "je ronge" et "je suis sous pression". Les collègues et l'encadrement sont cités comme une bonne source d'information après l'étiquetage et la fiche de données de sécurité. Les auteurs insistent sur la nécessité de former pour augmenter cette compréhension, notamment sur les signaux mal interprétés et pour atteindre le public non-professionnel.