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Risultati di una campagna di controlli alcolimetrici in un campione di lavoratori di cantieri edili della regione Umbria.
(Résultats d'une campagne de contrôle d'alcoolémie dans un échantillon de salariés d'un chantier de construction de la région d'Ombrie).
Article
Publié dans : La Medicina del lavoro, Italie, vol. 106, n° 1, janvier-février 2015, pp. 36-47, ill., bibliogr. (En italien)
Une campagne de contrôle a été menée sur des chantiers (vérification de la présence de boissons alcoolisées sur le chantier, questionnaire anonyme, test d'alcoolémie) afin d'évaluer la bonne application de l'interdiction de la consommation d'alcool sur le lieu de travail et de recueillir des données sur cette consommation auprès des salariés. Sur la période 2011-2013, 1 635 salariés (dont 1 040 Italiens et 595 étrangers) ont été testés. Les résultats ont montré que 354 Italiens et 250 étrangers étaient consommateurs d'au moins 0,5 UA par jour (UA = Unité d'Alcool), la principale occasion de boire était le repas pour 39,8 % et le vin puis la bière les boissons les plus fréquemment consommées. Une large majorité, soit 1 340, a reconnu avoir connaissance de la loi ; 42 d'entre eux ont déclaré avoir occasionnellement absorbé plus de 6 UA, 3 autres avoir pris le volant après 2 UA dans le mois précédent, 115 avoir participé à un entretien sur l'alcoolisme avec un personnel soignant. Seulement 91 cas ont été contrôlés positifs, majoritairement à 0,2 g/l, également représentés entre les Italiens et les étrangers. Toutefois, parmi les contrôlés négatifs, 9 % ont déclaré avoir déjà absorbé de l'alcool, généralement avant de prendre leur poste, ce qui traduit un comportement à risque qui peut échapper à un contrôle. Les auteurs soulignent une forte tendance au respect de la loi et à une modification certaine des comportements généralement observés sur les chantiers, mais insistent sur la nécessité de maintenir les campagnes d'information, de formation et les programmes de santé. Ils souhaitent que les législateurs définissent plus précisément les limites de la prohibition et imposent un taux de 0 g/l durant les heures de travail.
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