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Chronic respiratory conditions in a cohort of metropolitan fire-fighters : associations with occupational exposure and quality of life.
(Problèmes respiratoires chroniques dans une cohorte de pompiers travaillant en zone urbaine : associations avec l’exposition professionnelle et la qualité de vie).
Article
Publié dans : International Archives of Occupational and Environmental Health, RFA, vol. 87, n° 8, novembre 2014, pp. 919-928, ill., bibliogr. (En anglais)
Les buts de cette étude étaient d’évaluer la prévalence des problèmes respiratoires chroniques chez des pompiers travaillant en zone urbaine et d’étudier les associations entre l’exposition professionnelle, le port d’appareils de protection respiratoire et la qualité de vie liée à la santé (HRQoL) chez ces personnes ayant ou n’ayant pas de problèmes respiratoires chroniques. L’étude a été menée chez 575 pompiers. Trois groupes ont été formés : ceux souffrant d’asthme (4 % des pompiers) ; ceux souffrant de BPCO (bronchopneumopathie chronique obstructive), d’emphysèmes ou de bronchites chroniques (7 % des pompiers) ; ceux n’ayant pas de problèmes respiratoires. La qualité de vie a été mesurée par deux questionnaires, l’un concernait la qualité de vie liée à la santé physique (PCS-12) et l’autre la qualité de vie liée à la santé psychique (MCS-12). Les pompiers ayant de l’asthme étaient plus âgés que ceux des autres groupes et avaient plus d’ancienneté à ce poste. Les trois groupes avaient le même engagement dans leur travail. 91 % des pompiers signalaient une exposition professionnelle conséquente l’année précédente. Les scores moyens au questionnaire PCS-12 pour les trois groupes étaient les suivants : 52,0 (SD = 6,9) pour les pompiers sans problèmes respiratoires, 47,0 (SD = 8,5) pour les pompiers ayant de l’asthme et 48,1 (SD = 9,4) pour les pompiers ayant une BPCO, un emphysème ou une bronchite chronique. Une association a été trouvée entre le fait d’avoir des problèmes respiratoires chroniques et le fait de porter non systématiquement (moins de 40 % du temps) sa protection respiratoire en particulier pendant la phase d’extinction d’un incendie. En conclusion, 10 % des pompiers signalaient des problèmes respiratoires. Ces problèmes, combinés à une protection respiratoire non systématique lors de l’exposition aux poussières, peuvent mener à une mauvaise qualité de vie liée à la santé physique.