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Exposure to carcinogens in surface engineering : supplementary report.
(Exposition aux cancérogènes en ingénierie de surface : rapport complémentaire).
Etude et rapport | Research Report RR1042
Edition : Health and Safety Executive (HSE Books, PO Box 1999, Sudbury, Suffolk CO10 2WA, Royaume-Uni), 2015, 45 p., ill., bibliogr. (En anglais)
Ce rapport examine l'efficacité des gants, l'utilisation de tensioactifs et de la ventilation locale lors d’opération de chromage. Le transfert de contaminants à l'extérieur du lieu de travail est également étudié. Les travailleurs portant uniquement des gants réutilisables (résistants aux produits chimiques) avaient trois fois plus de contamination des mains que de ceux portant exclusivement des gants à usage unique (ou jetables, résistants aux éclaboussures). Les gants réutilisables en PVC ne permettaient pas d’atteindre les degrés de protection des autres gants couramment utilisés dans l’industrie du traitement de surface. Les tests en laboratoire ont montré un effet négligeable sur la dextérité lors de l'utilisation de gants à usage unique, résistant aux éclaboussures, à condition qu'ils soient correctement adaptés à l'utilisateur. Une gamme de gants de protection résistant à la perméation et à la dégradation lors de tests en laboratoire simulant des opérations en galvanoplastie pour un maximum de quatre heures a été établie. Cependant, les gants de protection chimique peuvent être inefficaces pour une variété d’autres raisons que la perméation. Le HSE préconise d’aménager les méthodes de travail afin de ne porter que des gants jetables. En outre, les gants ne doivent pas être systématiquement utilisés comme mesure de prévention principale contre l'exposition cutanée aux substances dangereuses. Aucune différence de niveaux de chrome urinaire n’a été observée chez les opérateurs utilisant des tensioactifs ou un système de ventilation à la source (LEV) pour contrôler les émissions de vapeurs provenant des bains de traitement de surface. Ces deux mesures de prévention permettent de contrôler l’exposition à condition qu'elles soient mises en oeuvre et entretenues correctement. Des tests en laboratoire permettraient de mieux démontrer l'efficacité de ces mesures de prévention. La littérature scientifique publiée indique que la principale voie de transfert de la contamination professionnelle vers l’extérieur est celle des vêtements de travail rapportés à la maison pour nettoyage. Aucune information scientifique n’est disponible sur le transfert de la contamination à l'extérieur du lieu de travail spécifiquement dans l'industrie du traitement de surface. Ce rapport complète les travaux entrepris par le HSE et publiés dans le rapport RR963, Exposition aux composés du chrome hexavalent, du nickel et du cadmium dans l'industrie de la galvanoplastie (Référence INRS-Biblio 00087461) portant sur la surveillance biologique chez des salariés chargés d’opération de galvanisation.
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