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Evaluation de la pénibilité au travail dans la restauration collective : quand l’évaluation normative diffère de la pénibilité perçue par les agents.
Extrait de : 50e anniversaire de la SELF. Ergonomie et société : quelles attentes, quelles réponses ? 48e Congrès de la Société d’ergonomie de langue française (SELF). Paris, 28-30 août 2013.
Acte congres
Edition : Société d’ergonomie de langue française (SELF, Maison de la Recherche, Université Toulouse Le Mirail, 5 allée Antonio Machado, 31058 Toulouse Cedex 9), 2013, 1 CD-Rom, 7 p., ill., bibliogr.
La notion de pénibilité au travail a été inscrite au code du travail en filigrane de la loi du 9 novembre 2010 sur la réforme des retraites, loi qui oblige les entreprises à évaluer cette notion. Elle y est définie comme le fait d’avoir été exposé au cours de son parcours professionnel à des risques professionnels liés à des contraintes physiques marquées, à un environnement physique agressif ou à certains rythmes de travail susceptibles de laisser des traces durables, identifiables et irréversibles sur la santé. Dix facteurs de risques ont ainsi été identifiés (2011) sans pour autant être clairement définis. Une étude menée en 2012 au sein d’une grande enseigne de la restauration collective indique des résultats contradictoires entre la pénibilité évaluée et celle perçue par les agents. Les résultats pointent alors les limites d’une approche exclusivement normative et mettent en avant la pertinence de s’interroger sur l’organisation du travail, sur sa prescription et son articulation dans une démarche d’évaluation de la pénibilité.
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