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Neurological outcomes associated with low-level manganese exposure in an inception cohort of asymptomatic welding trainees.
(Paramètres neurologiques associés à une exposition à de faibles niveaux de manganèse dans une cohorte incipiente d’apprentis soudeurs asymptomatiques).
Article
Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 41, n° 1, janvier 2015, pp. 94-101, ill., bibliogr. (En anglais)
Des expositions à de fortes concentrations de manganèse (Mn) sur de longues périodes sont associées à des altérations fonctionnelles du système nerveux central (SNC). Le but de cette étude était d’examiner de façon quantitative les relations entre exposition à de faibles doses de Mn et quelques paramètres neurologiques sélectionnés dans une cohorte prospective d’apprentis soudeurs asymptomatiques. Des soudeurs, n’ayant jamais été exposés professionnellement au Mn, ont été examinés environ tous les trois mois au cours d’une formation sur une période de cinq trimestres. Cinquante-six soudeurs ont passé des examens fonctionnels moteurs utilisant l'échelle UPDRS3 (section 3 "examen moteur" de l'échelle d’évaluation unifiée pour la maladie de Parkinson, Unified Parkinson Disease Rating Scale) et des tests de dextérité "Grooved Pegboard". Un sous-groupe de 17 ont également passé un scanner (IRM) pour évaluer les indices de pondération T1. L’exposition individuelle au Mn dans les fumées de soudage a été évaluée quantitativement au cours de la période de l’étude à l’aide de modèles mixtes pour obtenir des estimations des niveaux d’exposition spécifiques par individu et type de soudage. Ces estimations ont été réunies pour évaluer l’exposition cumulée au moment de chacun des tests neurologiques. Les résultats ont montré que quand on tenait compte des effets possibles de l’apprentissage, il n’y avait aucune association entre exposition cumulée et score UPDRS3 ou vitesse au test de dextérité. Les indices pondérés T1 au niveau des noyaux gris centraux (noyau caudé, putamen postérieur, putamen antérieur, et combinés, mais pas au niveau du pallidum) montraient des augmentations statistiquement significatives de l’intensité du signal en relation avec l’augmentation de l’exposition cumulée au Mn. En conclusion, cette étude démontre que des modifications des indices pondérés T1 peuvent être détectées dans le cerveau même à de très faibles niveaux d’exposition chez des êtres humains avant le moindre déficit cliniquement évident. Ceci suggère qu’au cours d’un suivi continu on pourrait identifier un seuil T1 de toxicité à partir duquel des symptômes cliniques commenceraient à se manifester. Article en accès libre.
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