Indications et modalités de gestion - réalisation des examens biologiques d’un patient atteint d'infection avérée à virus Ebola en France : recommandation professionnelle multidisciplinaire opérationnelle.


Brochure

LEPORT C. (Ed) : RABAUD C. (Ed) | ABITEBOUL D. | BAYEUX-DUNGLAS M.C. | ET COLL.

Edition : Société française d'anesthésie et de réanimation (SFAR, 74 rue Raynouard, 75016 Paris), 2014, 30 p., ill., bibliogr.


Dans le contexte de l’extension de l’épidémie de maladie à virus Ebola (MVE) en Guinée Conakry, Sierra Leone et Liberia, et d’un travail de préparation initié par la Direction générale de la santé (DGS), il est apparu des incertitudes sur les indications et les modalités de réalisation de la biologie au cas où un patient était rapatrié pour une prise en charge en France. Un groupe de travail Bio Ebola - COREB (Coordination du risque épidémique et biologique [REB]) - SPILF (Société de pathologie infectieuse de langue française) a été chargé par le DUS (Département des urgences sanitaires, saisine du 21 mai 2014) de produire une recommandation professionnelle multidisciplinaire opérationnelle (RPMO) répondant à ces incertitudes, s’appuyant sur l'avis du Haut Conseil de la santé publique (HCSP) du 10 avril 2014, la procédure du groupe COREB de la SPILF, et la réunion DGS du 23 avril 2014. En priorité, le champ en a été délimité au cas d’un patient rapatrié atteint de MVE avérée. L’objectif d’une RPMO est de concilier éléments théoriques et éléments provenant du terrain. Ces recommandations valent également pour un patient dont le diagnostic est porté en France. L’avis du groupe Bio Ebola du 25 juillet a constaté que pour soigner un patient atteint de MVE avérée dans des conditions adaptées à la réalité et conformes aux règles de sécurité, il était indispensable de modifier en urgence l’arrêté du 16 juillet 2007 pour qu’en situation justifiée par l’état clinique du patient, les examens biologiques minimaux nécessaires puissent être réalisés dans un laboratoire de niveau de confinement 3 (L3) avec PSM III (poste de sécurité microbiologique) ou PSM II (voire en biologie délocalisée pour certains examens), par des personnels formés et informés.

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