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A cross-sectional study of hearing thresholds among 4 627 Norwegian train and track maintenance workers.
(Etude transversale des seuils auditifs chez 4 627 personnels de maintenance des trains et des voies en Norvège).
Article
Publié dans : BMJ Open, (e-revue), Royaume-Uni, vol. 4, n° 10, 2014, 9 p., ill., bibliogr. (En anglais)
Les travailleurs des chemins de fer réalisant des travaux de maintenance des trains et des voies pourraient représenter un risque de perte auditive due au bruit, étant donné qu’ils sont exposés à des niveaux de bruit de 75 à 90 dB(A) avec des pics d’exposition à 130-140 dB(C). Le but de cette étude transversale était de faire une évaluation du risque en comparant les seuils auditifs des personnels de maintenance des trains et des voies d’une grande compagnie de chemins de fer norvégienne avec ceux d’un groupe de référence non exposé au bruit et aux valeurs de référence de la norme ISO 1999. 1 897 et 2 730 hommes de la maintenance respectivement des trains et des voies, tous exposés au bruit, et 2 872 hommes employés au contrôle du trafic ferroviaire et administratifs non exposés, ont participé à l’étude. Le principal critère mesuré était le seuil auditif (audiométrie tonale, fréquences de 0,5 à 8 kHz), le second critère était la prévalence des encoches audiométriques sur l’audiogramme le plus récent. Les résultats ont montré que les personnels de maintenance des trains et des voies, âgés de 45 ans et plus, avaient une perte auditive moyenne faible de 3-5 dB dans la plage 3-6 kHz. La perte auditive était moindre chez les travailleurs ayant moins de 45 ans. Les encoches audiométriques étaient légèrement plus fréquentes dans le groupe exposé au bruit (59-64 %) que dans le groupe témoin (49 %) pour toutes les tranches d’âge, ce qui pourrait en faire, par conséquent, une mesure sensible pour révéler une perte auditive précoce au niveau d’un groupe. En conclusion, les personnels de maintenance des trains et des voies, âgés de 45 ans et plus, ont en moyenne une perte auditive légèrement plus importante et plus d’encoches audiométriques que des groupes de référence non exposés au bruit. Les plus jeunes travailleurs (moins de 45 ans) ont des seuils auditifs comparables aux témoins.