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Evaluation of chromosome aberration and micronucleus frequencies in blood lymphocytes of workers exposed to low concentrations of benzene.
(Evaluation de la fréquence des aberrations chromosomiques et des micronoyaux dans les lymphocytes du sang des travailleurs exposés à de faibles concentrations de benzène).
Article
Publié dans : Mutation Research. Genetic Toxicology and Environmental Mutagenesis, Pays-Bas, vol. 770, août 2014, pp. 55-60, ill., bibliogr. (En anglais)
L’objectif de cette étude était d’évaluer la fréquence des aberrations chromosomiques (CA) et des micronoyaux (MN) dans les lymphocytes périphériques de 43 travailleurs exposés à des concentrations faibles ou très faibles de benzène (19 chauffeurs de camion-citerne et 24 pompistes) et 31 témoins. L'exposition au benzène a été évaluée à l’aide d’échantillonneurs passifs et par un suivi biologique, en mesurant l'acide trans, trans-muconique, l'acide S-phénylmercapturique et le benzène dans les urines. La fréquence de CA et de MN dans les lymphocytes périphériques a été déterminée selon des procédures standard. Les résultats ont montré que l'exposition au benzène était plus élevée pour les conducteurs de camion-citerne (médiane 246,6 microg / m3) que pour les pompistes (19,9 microg / m3). Les deux groupes avaient une exposition significativement plus élevée que chez les témoins (4,3 microg / m3). Aucune augmentation de la fréquence de CA et MN n’a été observée chez les chauffeurs de camion-citerne et pompistes par rapport aux témoins. Pour tous les sujets examinés en tant que groupe unique, la fréquence de MN était significativement dépendante de l'âge. Ce n'est que dans le groupe des chauffeurs de camion-citerne que la fréquence des MN dépendait non seulement de l’âge, mais aussi de l’exposition au benzène. En conclusion, cette étude suggère que la fréquence des MN peut être influencée par l’exposition au benzène à des concentrations d’un ordre de grandeur inférieur à la valeur limite moyenne pondérée dans le temps.
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