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High and specialty-related musculoskeletal disorders afflict dental professionals even since early training years.
(Des troubles musculosquelettiques élevés liés à la discipline affectent les professionnels du secteur dentaire depuis leurs premières années d’études).
Article
Publié dans : Journal of Applied Oral Science, Brésil, vol. 21, n° 4, juillet-août 2013, pp. 376-382, ill., bibliogr. (En anglais)
Le but de cette étude était de déterminer comment les troubles musculosquelettiques (TMS) se développent chez les professionnels des soins dentaires, et d’examiner les différences possibles entre les différentes spécialités. 271 étudiants en troisième cycle de 5 spécialités de soins dentaires ont été recrutés (orthodontistes, prothodontistes, endodontistes, périodontistes et chirurgiens-dentistes). 254 étudiants d'autres disciplines, appariés pour l’âge, ont servis de témoins. Le questionnaire nordique sur les TMS et un auto-questionnaire concernant les facteurs corrélatifs (seulement pour les étudiants en soins dentaires) ont été remplis par mails. La fiabilité des réponses a été évaluée par méthode test-retest. Le coefficient de corrélation intra classe des réponses des participants allait de 0,89 à 0,96. Les étudiants de troisième cycle en soins dentaires avaient une prévalence de TMS significativement plus élevée que le groupe témoin, en particulier au niveau du cou et des régions dorsales hautes et basses. Dans toutes les spécialités dentaires, une prévalence élevée de TSM était signalée au niveau du cou (47,5 % - 69,8 %), des épaules (50,8 % - 65,1 %), de la région lombaire (27,1 % - 51,2 %) et de la région haute du dos (25,6 % - 46,5 %), avec une plus faible prévalence pour les coudes (5,1 % - 18,6 %), les hanches (3,4 % - 16,3 %) et les chevilles (5,1 % - 11,6 %). Les étudiants périodontistes signalaient les TMS les plus graves dans la plupart des régions anatomiques sauf les poignets et les genoux, lesquels étaient plus fréquents chez les étudiants prothodontistes et chirurgiens-dentistes. De plus, l’année de travaux cliniques, les heures de travaux cliniques par semaine et les heures de service par semaine se sont révélés être des facteurs de risque de TMS, alors que l’exercice physique et les pauses entre les patients étaient des facteurs de protection. En conclusion, des TMS importants et liés à la spécialité affectent les professionnels des soins dentaires depuis les premières étapes de leur carrière. Des mesures de prévention ciblées sur les caractéristiques de la spécialité et les facteurs de risque / de protection signalés dans cette étude devraient être mises en place pour ces professionnels le plus précocement possible.