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Mental vitality at work : the effectiveness of a mental module for workers' health surveillance for nurses and allied health professionals, comparing two approches in a cluster-randomised controlled trial.
(Bonne santé psychique au travail : efficacité d’un module relatif au psychisme utilisé lors de la surveillance médicale d’infirmiers, de médecins et d’auxiliaires médicaux. Comparaison de deux approches lors d’un essai contrôlé randomisé par grappes).
Article
Publié dans : International Archives of Occupational and Environmental Health, RFA, vol. 87, n° 5, juillet 2014, pp. 527-538, ill., bibliogr. (En anglais)
Le but de cette étude était de comparer deux méthodes d’évaluation de la santé mentale et des capacités de travail de salariés lors de la surveillance médicale. Des infirmiers, médecins et masseurs-kinésithérapeutes d’un hôpital ont été inclus dans l’étude. Deux groupes ont été constitués. La capacité de travail et la santé psychique ont été évaluées au début de l’étude puis lors du suivi à 3 et 6 mois. Au départ, le fonctionnement au travail (ou les dysfonctionnements) a été évalué par le questionnaire « Nurses Work Functioning Questionnaire » (questionnaire sur l’exécution des tâches des infirmiers) traitant des thèmes suivants : aspects cognitifs de l’exécution de la tâche, incidents au travail, comportements d’évitement, conflits et irritations envers les collègues, contacts difficiles avec les patients et leurs familles et manque d’énergie et de motivation. La santé psychique a été évaluée selon les variables suivantes : détresse, fatigue liée au travail, consommation d’alcool, dépression (dont le risque de suicide), anxiété, épisodes de panique et stress post-traumatique. Les salariés du premier groupe ont ensuite utilisé un module sur Internet leur permettant de gérer de manière autonome leurs problèmes. Ce module traitait de thèmes relatifs à la santé psychique (amélioration de son moral, gestion du stress, information sur les symptômes dépressifs, gestion des épisodes de panique et diminution des comportements à risque d’alcool) et relatifs aux dysfonctionnements au travail. Le deuxième groupe a eu un entretien avec un médecin du travail. Au cours de cet entretien, différents thèmes relatifs à la santé psychique et aux dysfonctionnements au travail étaient abordés afin d’aider les patients à identifier et gérer leurs problèmes. A première vue, l’approche consistant en un entretien avec un médecin du travail semblait obtenir de meilleurs résultats sur les dysfonctionnements au travail. Cependant, des tests complémentaires des auteurs sur les deux approches indiquaient que celle utilisant un module sur Internet obtenait des résultats similaires à celle ayant un entretien avec un médecin du travail. Cependant, le taux d’abandon élevé et la faible confiance par rapport à l’approche sur Internet doivent être pris en compte.