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Are job strain and sleep disturbances prognostic factors for neck/shoulder/arm pain ? A cohort study of a general population of working age in Sweden .
(Les contraintes professionnelles et les troubles du sommeil sont-ils des facteurs prédictifs de douleurs cou/épaules/bras ? Etude de cohorte menée dans une population générale active en Suède).
Article
Publié dans : BMJ Open, (e-revue), Royaume-Uni, vol. 4, n° 7, 2014, 8 p., ill., bibliogr. (En anglais)
Le but de cette étude était de savoir si les tensions professionnelles (exigences psychologiques au travail et latitude décisionnelle) et les troubles du sommeil chez les sujets présentant des douleurs sporadiques de la région cou/épaules/bras (NSAP) sont des facteurs pronostiques d’épisodes de NSAP gênants, survenus au moins une fois, et de déterminer si les troubles du sommeil modifient cette association entre stress professionnel et NSAP gênants. Il s’agissait d’une étude de cohorte prospective menée en Suède dans une population de sujets présentant des NSAP sporadiques (n = 6 979) qui ont répondu à des enquêtes en 2006 et 2010. L’indicateur retenu était la déclaration d’au moins un épisode de NSAP gênant en 2010. Les résultats ont montré que les rapports de cotes OR de NSAP gênant au cours du suivi étaient chez les sujets exposés à des emplois de type passif de 1,2 (intervalle de confiance IC à 95 % 0,9-1,4) ; à des emplois de type actif de 1,3 (IC 95 % 1,1-1,5) ; à de fortes tensions de 1,5 (IC 95 % 1,0-2,4) ; à des troubles légers du sommeil de 1,4 (IC 95 % 1,3-1,6) et à de graves troubles du sommeil de 2,2 (IC 95 % 1,6-3,0). Des tensions élevées et des emplois actifs étaient associés au fait d’avoir vécu au moins un épisode de NSAP gênant au cours des 6 mois précédents chez les sujets présentant des troubles du sommeil, mais pas chez ceux qui n’en avaient pas. En conclusion, ces résultats indiquent que des tensions élevées, des emplois actifs et des troubles du sommeil sont des facteurs pronostiques qui devraient être pris en compte lors de la mise en place de mesures de prévention destinées à réduire le risque de NSAP gênants chez les sujets en âge de travailler. Il semble que les troubles du sommeil pourraient modifier l’association entre stress élevé et NSAP gênants.