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Heavy work and disability pension : a long term follow-up of Swedish construction workers.
(Travail pénible et pension pour incapacité : suivi prolongé des travailleurs suédois du bâtiment).
Article
Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 40, n° 4, juillet 2014, pp. 335-342, ill., bibliogr. (En anglais)
Le but de cette étude était d’examiner les cas de versement d’indemnités pour incapacité au cours du temps chez des travailleurs exerçant des emplois physiquement exigeants. Les cas d’indemnisation pour incapacité ont été étudiés prospectivement entre 1980 et 2008 chez 325 549 travailleurs suédois du bâtiment. Les risques de pension d’incapacité et d’années de vie professionnelle perdues ont été comparés dans 22 groupes professionnels, en tenant compte de l’âge, de l’indice de masse corporelle, de la taille, et des habitudes tabagiques. Les résultats ont montré que le risque variait considérablement chez les ouvriers. Par exemple, les carriers avaient un risque doublé de pension d’incapacité (risque relatif RR 2,16 avec intervalle de confiance IC à 95 % de 1,96 à 2,39) par rapport aux électriciens. La plupart des années de travail perdues pour incapacité (environ 75 %) concernaient les hommes de plus de 50 ans, surtout à cause de pathologies cardiovasculaires et musculosquelettiques. Ces années de travail perdues allaient de 0,7 (employés salariés) à 3,2 années (carriers) dans l’ensemble des groupes professionnels. En conclusion, l’environnement de travail est un élément prédictif important de pension d’incapacité chez les travailleurs du bâtiment, les plus touchés étant ceux qui exercent des travaux physiquement pénibles. Si le propos est d’augmenter la participation à la vie active des travailleurs exerçant des activités pénibles, il est important de mettre en oeuvre des stratégies pour diminuer les exigences physiques de travail chez les travailleurs âgés. (Article en accès libre).