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Association of occupational pesticide exposure with accelerated longitudinal decline in lung function.
(Association entre exposition professionnelle aux pesticides et déclin longitudinal accéléré de la fonction pulmonaire).
Article
Publié dans : American Journal of Epidemiology, Etats-Unis, vol. 179, n° 11, 29 avril 2014, pp. 1323-1330, ill., bilbiogr. (En anglais)
Des études transversales ont montré que l’exposition professionnelle aux vapeurs, gaz, poussières et fumées (VGDF) et aux pesticides est associée à de mauvaises performances fonctionnelles respiratoires. Ces associations semblent être plus fortes chez les fumeurs et anciens fumeurs. Le but de cette étude était de vérifier ces relations. 12 772 observations concernant 2 527 participants à l’étude de Vlagtwedde-Vlaardingen, une étude de cohorte en population générale qui a suivi des sujets pendant 25 ans, ont été utilisées de 1965 à la dernière enquête en 1989/1990. Les expositions spécifiques aux activités professionnelles ont été estimées en utilisant la matrice emploi-exposition ALOHA (Areal Locations of Hazardous Atmospheres). Les associations entre expositions et modifications annuelles du volume expiratoire maximum en 1 seconde (VEMS) et du VEMS en pourcentage de la capacité vitale inspiratoire (VEMS%CV) ont été évaluées par modèles linéaires à effets mixtes incluant le sexe, l’âge et le niveau de la fonction pulmonaire lors des premières mesures et le tabagisme en paquet-années lors des dernières mesures. L’interaction entre tabagisme et exposition professionnelle a été testée, et les associations ont été évaluées séparément pour les fumeurs et les non-fumeurs. L’exposition aux VGDF n’était pas associée à une accélération du déclin de la fonction pulmonaire après avoir pris en compte la co-exposition aux pesticides. L’exposition aux pesticides, que ce soit au cours du dernier emploi exercé ou en tant qu’exposition cumulée, était associée à un déclin accéléré du VEMS et du VEMS%CV, en particulier parmi les fumeurs et anciens fumeurs, chez lesquels on a trouvé des modifications excessives du VEMS de -6,9 mL/année (intervalle de confiance à 95 % de -10,2 à -3,7) associées à une exposition élevée aux pesticides.