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Dispersion and exposure to a cough-generated aerosol in a simulated medical examination room.
(Dispersion et exposition à un aérosol généré par la toux dans une salle d'examen médical simulée).
Article
Publié dans : Journal of Occupational and Environmental Hygiene, Etats-Unis, vol. 9, n° 12, décembre 2012, pp. 681-690, ill., bibliogr. (En anglais)
Peu d'études ont mesuré la dispersion de bioaérosols potentiellement infectieux produits par les patients dans l'environnement des soins de santé et l'exposition des personnels soignants à ces aérosols. Des études contrôlées sont nécessaires pour évaluer la propagation des bioaérosols et l'efficacité de différents types d'équipement de protection respiratoire individuelle (EPI) pour prévenir la transmission de maladie dans l'air. Une pièce à atmosphère contrôlée a été équipée pour simuler la toux d’un patient générant des aérosols dans une salle d'examen médical et la respiration des personnels soignants exposés. Le système comportait trois parties principales : un simulateur de toux expulsant des aérosols, un simulateur de respiration pouvant être équipé d'EPI et des compteurs de particules pour mesurer les concentrations à l'intérieur et en dehors de l'EPI et à divers endroits de la pièce. La dispersion des particules de diamètres optiques de 0,3 à 7,5 microm a été évaluée en fonction de la fréquence respiratoire, de la ventilation de la salle et de l’emplacement des simulateurs de toux et de respiration. La pénétration des aérosols de la toux à travers les neuf modèles de masques chirurgicaux et d'appareils de protection respiratoire placés sur le simulateur respiratoire a été mesurée à des débits de 32 et de 85 L/min et comparée avec les résultats d'un appareil de contrôle de filtre standard. Les résultats ont montré que les particules générées par la toux se propageaient rapidement dans toute la pièce, et que moins de 5 min suffisait pour qu’un travailleur n'importe où dans la salle soit exposé à des aérosols potentiellement dangereux. L’exposition aux aérosols était la plus élevée sans équipement de protection individuelle, suivie par des masques chirurgicaux. Ces différences étaient considérées indépendamment du rythme de la respiration et de la position relative des simulateurs de toux et de respiration. Ces résultats fournissent une meilleure compréhension de l'exposition des travailleurs aux aérosols provenant de la toux des patients et de l'efficacité relative des différents types d'EPI respiratoires. Ils vont aider les chercheurs à formuler des recommandations pour des stratégies de protection respiratoire efficaces dans les établissements de soins de santé.