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Day-level fluctuations in stress and engagement in response to workplace incivility : a diary study.
(Fluctuations quotidiennes du stress et de l’engagement au travail en réponse aux actes d’incivilités : étude journalière).
Article
Publié dans : Work and Stress, Royaume-Uni, vol. 28, n° 2, 2014, pp. 124-142, ill., bibliogr. (En anglais)
Les recherches précédentes sur les incivilités au travail ou sur les comportements discourtois se focalisaient sur les relations interpersonnelles. Cette étude s’intéresse à la dimension intra-personnelle en examinant l’effet de la survenue d’actes d’incivilités au travail sur le stress et l’engagement au travail. L’effet modérateur du soutien social de la part de la hiérarchie et du noyau d’évaluation de soi (trait de personnalité regroupant les éléments centraux de l’évaluation de soi : l'estime de soi, le sentiment d'efficacité personnelle généralisée, le locus de contrôle et la stabilité émotionnelle) a également été étudié. Une enquête journalière a été réalisée 8 fois sur une période de 4 semaines parmi 130 employés de sécurité travaillant à la fois sur le terrain et dans les bureaux d’une société de sécurité en Australie. Les résultats montrent que les participants à cette enquête présentent des niveaux supérieurs de stress les jours où ils rencontrent le plus d’actes d’incivilités, mais qu’un niveau élevé de soutien de la part de la hiérarchie peut réduire cet effet. Cependant, une relation négative entre incivilité et engagement au travail est significative seulement pour les salariés présentant un faible noyau d’évaluation de soi. Cette étude suggère donc que la hiérarchie joue un rôle central au quotidien pour minimiser l’impact négatif des incivilités au travail, et par conséquent des contraintes psychosociales sur les salariés et que permettre le développement des éléments du noyau d’évaluation de soi, tel que le sentiment d’efficacité personnelle, peut probablement améliorer la capacité d’un individu à faire face aux incivilités.