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Besoins d’études épidémiologiques sur les effets de l’exposition à de(s) perturbateur(s) endocrinien(s) en entreprises.
Etude et rapport | NS 323
Edition : INRS (65 boulevard Richard Lenoir, 75011 Paris), 2013, 196 p., ill., bibliogr.
En 2012, l’INRS a souhaité mener une réflexion sur les besoins d’études épidémiologiques sur le thème des perturbateurs endocriniens (PEs) en milieu de travail et l’identification des PEs prioritaires. A partir d’une revue de la littérature, une liste de 14 substances ou classes de substances a été établie. Chaque classe a fait l’objet d’un état des connaissances utilisé pour construire une démarche de priorisation. A partir des réponses à une liste de 9 critères (cotation à 3 niveaux), des scores ont été construits et un classement des PEs proposé. Il ressort une classe prioritaire : les phtalates (industrie des matières plastiques). Les substances utilisées particulièrement dans le secteur des cosmétiques (parabènes, 4-nonylphénol, filtres UV, phtalates) et le bisphénol A sont également repérés comme des molécules pertinentes à étudier prioritairement. Le nombre de salariés potentiellement exposés dans ces secteurs professionnels est élevé (environ 300 000 salariés). Les PEs ont été encore peu étudiés dans le milieu professionnel.
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