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Differences in physical workload between military helicopter pilots and cabin crew.

(Différences de charge de travail physique entre les pilotes et le personnel de cabine dans les hélicoptères militaires).

Article

VAN DEN OORD M.H.A. | SLUITER J.K. | FRINGS-DRESEN M.H.W.

Publié dans : International Archives of Occupational and Environmental Health, RFA, vol. 87, n° 4, mai 2014, pp. 381-386, ill., bibliogr. (En anglais)

La prévalence sur un an des cervicalgies récurrentes ou continues chez les pilotes d'hélicoptère militaire de l'armée de l'air néerlandaise (DHC) est de 20 %, et les expositions au travail physique ont été suggérées comme étant des facteurs de risque. Les objectifs de cette étude étaient de comparer les expositions à des facteurs physiques entre deux professions et d'estimer la prévalence d’un an de douleurs au cou chez le personnel de bord d'hélicoptères militaires. Une enquête a été complétée par presque tous les pilotes d'hélicoptère (n = 113) et les membres d'équipage (n = 61) de la DHC. Les éléments mesurés étaient les douleurs auto-déclarées au cou et l'exposition à neuf facteurs physiques au travail. Les différences des proportions de pilotes d'hélicoptère et de membres d'équipage ayant déclaré être souvent exposés à la charge physique ont été évaluées avec le test du chi carré. La prévalence d’un an de douleurs régulières ou continues au cou parmi le personnel de cabine était de 28 %. Beaucoup plus de membres d'équipage que de pilotes ont déclaré manipuler du matériel, solliciter le torse, le cou et les bras, travailler dans des postures de torsion prolongées et inconfortables. Tous les pilotes et les membres d’équipage ont rapporté la position assise prolongée et les mouvements avec le cou comme facteurs d’exposition. En conclusion, les cervicalgies liées aux conditions de vol sont répandues chez les pilotes d'hélicoptère militaire et le personnel de cabine. Les expositions aux facteurs physiques professionnels liés aux douleurs au cou diffèrent entre les deux professions ; le personnel de cabine est soumis à plus de facteurs. Ces résultats ont des implications dans les stratégies de prévention des cervicalgies liées au vol.

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