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Leukemia from dermal exposure to cyclophosphamide among nurses in the Netherlands : quantitative assessment of the risk.
(Leucémie due à l'exposition cutanée au cyclophosphamide chez les infirmières des Pays-Bas : évaluation quantitative du risque).
Article
Edition : , Royaume-Uni, vol. 58, n° 3, avril 2014, pp. 271-282, ill., bibliogr. (En anglais)
Plusieurs médicaments anticancéreux (dont le cyclophosphamide) ont été classés comme cancérogènes pour l'homme. Cette étude vise à évaluer le risque de leucémie due à l'exposition professionnelle au cyclophosphamide. Les fréquences moyennes des tâches des infirmières des services d'oncologie des Pays-Bas et les intensités des expositions cutanées centrées sur les tâches ont été utilisées pour calculer les niveaux d'exposition. Un modèle d'absorption cutanée combiné à un modèle pharmacocinétique physiologique a été utilisé pour évaluer la dose de cyclophosphamide délivrée et ses métabolites actifs dans la moelle osseuse. Cette dose délivrée a ensuite été liée aux informations pharmacodynamiques et épidémiologiques issues d'une étude longitudinale auprès de patients traités par le cyclophosphamide. L'excès de risque de leucémie vie entière à 80 ans d'une infirmière en oncologie après 40 ans d'exposition cutanée au cyclophosphamide a été estimé à 1,04 par million d'infirmières en oncologie. Ce risque pourrait augmenter jusqu'à un maximum de 154 par million si une infirmière effectuait toutes les tâches associées au cyclophosphamide, avec la fréquence maximale observée dans cette population et des intensités maximales d'exposition pour chaque tâche sans gants de protection pendant 40 ans. Cette étude montre que le risque d'une infirmière en oncologie dans un hôpital néerlandais avec une exposition moyenne cutanée au cyclophosphamide est bien en dessous du risque maximum acceptable d'un décès supplémentaire par cancer pour 250 décès après 40 ans d'exposition professionnelle, et que ce niveau n'est pas dépassé dans le pire des scénarios.