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Emergency medicine resident well-being : stress and satisfaction.
(Bien-être des résidents en médecine d’urgence : stress et satisfaction).
Article
Publié dans : Occupational Medicine, Royaume-Uni, vol. 64, n° 1, janvier 2014, pp. 45-48, ill., bibliogr. (En anglais)
Les résidents en médecine d’urgence (EM) sont exposés à de nombreux facteurs de stress liés au travail, qui les touchent à la fois physiquement et émotionnellement. On ne sait pas, cependant, comment ils perçoivent les effets des agents stressants sur leur bien-être et à quelle fréquence ils utilisent des mécanismes d’adaptation mauvais pour leur santé pour faire face au stress. Le but de cette étude était d’évaluer les perceptions des résidents EM vis-à-vis des facteurs de stress liés à leur bien-être et la prévalence des différents mécanismes d’adaptation mis en oeuvre. Un outil de sondage en ligne a été développé pour évaluer le stress, la satisfaction concernant le mode de vie actuel, les mécanismes d’adaptation au stress, et obtenir des données démographiques. Un échantillon aléatoire stratifié de résidents EM de trois années de troisième cycle (PGY1, PGY2, PGY3) a été constitué. Des statistiques descriptives et une analyse unidirectionnelle de variance ont été utilisées pour comparer les résidents au cours de leur troisième cycle. Il y avait 120 participants potentiels dans chacune des trois années. Le taux de réponse global était de 30 % (109) avec un âge moyen de 30 ans et 61 % d’hommes. Sur une échelle de 0 à 4 (0 = totalement insatisfait), les répondants PGY1 déclaraient moins de satisfaction concernant leur style de vie que les PGY2 et PGY3 (taux moyen 1,29 ; 1,66 ; 1,70 respectivement ; p < 0,001). On n’a pas observé de différences significatives en termes de taux moyen entre les PGY pour chacune des autres catégories de stress : relations de travail (1,37), environnement de travail (1,10), et réponse aux besoins des patients (1,08). Les résidents signalaient faire de l’exercice (94 %), pratiquer des activités de loisirs (89 %) et consommer de l’alcool (71 %) comme méthodes d’adaptation. En conclusion, les résidents déclaraient tirer peu de satisfactions de leur mode de vie actuel. Cette insatisfaction était sans rapport avec le stress professionnel perçu. Certaines méthodes d’adaptation étaient fréquentes, suggérant que des programmes de formation pourraient cibler la promotion de saines activités de groupe.