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Hairdressers presenting to an occupational dermatology clinic in Melbourne, Australia.
(Coiffeurs suivis dans une clinique de dermatologie professionnelle à Melbourne en Australie).
Article
Publié dans : Contact Dermatitis, Danemark, vol. 68, n° 5, mai 2013, pp. 300-306, ill., bibliogr. (En anglais)
Les coiffeurs constituent l’un des plus importants groupes professionnels soignés dans une clinique de dermatologie professionnelle de Melbourne (Australie). Le but de cette étude était de réaliser un examen rétrospectif des évaluations cliniques et des résultats des tests cutanés effectués sur des coiffeurs et des apprentis coiffeurs, patients de la clinique. La base de données de la clinique a été utilisée pour identifier les apprentis coiffeurs et les coiffeurs qualifiés qui y ont été adressés entre janvier 1993 et décembre 2010. Cent soixante-quatre coiffeurs et apprentis coiffeurs ont été identifiés. Un diagnostic de dermatite de contact d’origine professionnelle (OCD) a été fait chez 157 d'entre eux, la dermatite de contact allergique étant le diagnostic initial dans 71 % des cas et la dermatite de contact d'irritation dans 20 %. Le fait que plus d'une partie du corps était touchée évoquait la dermatite de contact allergique (p = 0,05). Soixante-cinq pour cent des participants avaient plus d'un facteur de risque d'OCD. La dermatite de contact allergique était plus fréquente chez les apprentis que chez les coiffeurs qualifiés. Le persulfate d'ammonium, le p-phénylènediamine, le toluène-2,5-diamine et le monothioglycolate glycérolique étaient les allergènes professionnels les plus courants. L'allergie au nickel a été rencontrée chez 31 % des coiffeurs, mais considérée comme liée au travail seulement dans 3 % des cas. En conclusion, les sensibilisations multiples et les facteurs multiples contribuant au OCD chez les coiffeurs sont courants. Davantage d’actions doivent être entreprises pour empêcher le développement des OCD chez les coiffeurs de cette région géographique.